Var-Matin (Grand Toulon)

Sursis pour le Comité d’intérêt local de la haute ville

- V. R.

Lundi soir, l’assemblée générale du comité d’intérêt local de la haute ville devait entériner la dissolutio­n de l’associatio­n. Mais un rebondisse­ment est venu troubler l’ordre du jour établi par Bernard Cavarec, le président sortant. Si le CIL n’est pas encore sauvé, une nouvelle AG devant être convoquée prochainem­ent, il bénéficie ainsi d’un sursis. Le président avait pourtant lu le rapport moral. Expliqué les raisons de la démission collective des membres du bureau du Comité d’intérêt local de la haute ville. S’apprêtait à dissoudre l’associatio­n faute de candidats à leur succession. Mais certains des adhérents et résidents n’ont pas voulu que leur quartier se retrouve sans représenta­tion auprès de la municipali­té, sans personne pour faire valoir leurs besoins, leurs revendicat­ions.

Des nouveaux au bureau

Un habitant de longue date de la haute ville a d’abord insisté pour que Bernard Cavarec poursuive. Face à une fin de non-recevoir, le Toulonnais s’est finalement présenté, entraînant trois autres résidents du quartier. S’ils ont été élus à l’unanimité, l’un d’eux a cependant jeté l’éponge à peine 24 heures plus tard. Hier donc le bureau du CIL ne comptait plus que trois membres, dont un dans l’incapacité d’endosser un rôle exécutif – président, trésorier ou secrétaire. Impossible dans ces conditions de faire fonctionne­r l’associatio­n. Les nouveaux élus ont donc tous démissionn­é. Il revient maintenant au président sortant, chargé de gérer les affaires courantes, de convoquer une nouvelle assemblée générale. Soit pour dissoudre une bonne fois pour toutes la structure. Soit pour, de nouveau, élire un bureau complet.

Irréconcil­iables

C’est tout ce qu’espèrent les membres précédents, qui avaient décidé de quitter leurs fonctions en réaction au peu de résultats obtenus par leur action auprès des services de la Ville (nos éditions des 25 et 26 août) .La rupture entre le CIL et la municipali­té était ainsi consommée, le président de l’associatio­n regrettant « le mépris affiché par le maire pour le travail effectué bénévoleme­nt », le premier magistrat rejetant les membres du bureau qu’il juge « politisés ». Le comité recréé au printemps 2018 après de longues années de sommeil devrait donc pouvoir continuer d’exister. Peut-être – qui sait ? – dans de meilleures relations entre associatio­n et institutio­n.

Newspapers in French

Newspapers from France