Var-Matin (Grand Toulon)

Johannes Marescot, Fahrudin Melic : deux recrues « Phare »

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Si vous ne savez pas de quelle manière vous occuperez votre dernier weekend de novembre, eux le savent déjà. Programmée entre le 26 et le 29 novembre, la 10e journée de Starligue est cochée en rouge sur les agendas de Johannes Marescot et de Fahrudin Melic qui, depuis la publicatio­n du calendrier de cette nouvelle saison de Starligue, gardent évidemment le déplacemen­t du Saint-Raphaël Var HB dans cette salle que l’on appelle le Phare, dans un coin de leur tête.

« Besoin d’un nouveau challenge »

Mais en attendant leurs retrouvail­les avec le public du Chambéry Savoie Mont-Blanc, les deux recrues varoises vont donc retrouver la Starligue ce soir avec un nouveau maillot sur le dos. Celui d’un SRVHB qu’ils ont rejoint cet été à quelques semaines d’intervalle. Pour partager une saison de plus sous les mêmes couleurs. Alors, inséparabl­es ces deux-là ? « On était déjà très proches à Chambér y, on avait une top relation et j’étais heureux pour lui qu’il signe à SaintRapha­ël », raconte

Fahrudin Melic. Premier à s’engager auprès du club varois et tout juste arrivé dans la cité de l’Archange, où il est venu remplacer Alexander Lynggaard (7 saisons dans le Var), Johannes Marescot, qui explique avoir eu « besoin d’un nouveau challenge », n’a pas tardé à prendre des nouvelles de son ancien partenaire et à lui glisser que leurs retrouvail­les n’attendraie­nt peut-être pas la première confrontat­ion entre le SRVHB et Chambéry. « Quand j’ai appris que le Suédois (Hampus Jildenbäck) quittait le club, j’ai pris mon téléphone pour lui demander ce qu’il faisait. »

« Jouer la place, ça ne m‘intéresse pas »

Le mouvement était lancé, Melic et la direction du SRVHB entamaient des discussion­s et le buteur chambérien, à qui il ne restait plus qu’une année de contrat en Savoie, rejoignait très vite son ancien partenaire et avec lui un club qui a « sensibleme­nt les mêmes objectifs »que la formation savoyarde. « On savait où l’on mettait les pieds, prévient Marsecot. Le handball, c’est un petit monde. Entre joueurs on se parle et, de Chambéry, on voyait bien que Saint-Raphaël était un club pour nous, un club familial. » Mais aussi un club ambitieux… « Je n’avais pas envie de m’engager avec un club qui joue la neuvième ou la dixième place, ça ne m’intéresse pas », explique l’ailier droit, sacré champion de France à deux reprises avec le PSG en 2015 et 2016, avant d’être élu meilleur ailier droit de Starligue en 2019, après avoir planté pas moins de 146 buts sous les couleurs de Chambéry. Une recrue de taille qui, associée au recordman de buts en D1 (Raphaël Caucheteux et ses 1 856 réalisatio­ns), offre incontesta­blement à Saint-Raphaël l’une des plus belles paires d’ailiers du championna­t. Malheureus­ement, si de ce point de vue, on a aujourd’hui peu de doutes, on en a bien plus sur la date des retrouvail­les des deux ex-Chambérien­s avec Le Phare. Car dans un tel contexte, savoir ce que vous ferez fin novembre est finalement peut-être plus facile que de savoir si la dixième journée de Starligue se jouera bien entre le 26 et le 29 novembre.

On savait où l’on mettait les pieds. Le handball, c’est un petit monde. Entre joueurs on se parle et, de Chambéry, on voyait bien que Saint-Raphaël était un club pour nous”

Johannes Marescot, nouveau pivot du SRVHB

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