« J’ai été toute ma vie un coureur propre »
Le Colombien Nairo Quintana a assuré hier être un coureur « propre » après l’ouverture d’une enquête pour des soupçons de dopage pendant le Tour de France 2020, au sein de son équipe Arkéa-Samsic. « Je veux dire qu’aucune substance dopante n’a jamais été retrouvée. (...) Je n’ai rien à cacher et n’ai jamais rien eu à cacher. (...) J’ai été pendant toute ma vie sportive un coureur propre » a déclaré le cycliste dans un communiqué. Le coureur d’Arkéa-Samsic est dans l’oeil du cyclone depuis une perquisition effectuée par l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) au soir de la 17e étape, le 16 septembre dernier, dans son hôtel de Méribel.
Deux gardes à vue levées hier matin
Par ailleurs, les deux gardes à vue parallèles à l’enquête, concernant un médecin et un kinésithérapeute de l’équipe Arkea-Samsic, ont été levées hier matin. Mais l’enquête continue bel et bien : elle « est toujours en cours », a insisté hier matin
Mme Laurens, procureure de la République de Marseille, dans un communiqué. Précisant en outre que « des investigations et des auditions (devaient) être réalisées avant d’aboutir à une décision du ministère public sur la base des éléments recueillis ».
Autorisés à courir
Arkéa-Samsic avait pris un accent colombien à la dernière intersaison, en recrutant comme leader Nairo Quintana, mais aussi d’autres Colombiens, notamment Winner Anacona et Dayer Quintana, le frère cadet de Nairo. « Je veux également clarifier un malentendu : durant le récent Tour de France comme durant toute ma carrière, je n’ai jamais consulté de médecin ou personnel externes à l’équipe » a insisté Nairo
Quintana, lequel réside habituellement à Monaco. Hier, l’équipe Arkea a fait part de sa satisfaction que ses deux coureurs, entendus comme témoins libres, puissent continuer à exercer leur métier «sans aucune restriction ». La formation bretonne, dirigée par Emmanuel Hubert n’a pas précisé les noms des deux coureurs concernés. Mais son chef de file, le Colombien Nairo Quintana, avait expliqué mardi soir avoir répondu « volontairement », la veille, à la demande des enquêteurs français.