La Flottille F marraine de deux classes de lycéens brignolais
La scène est surprenante. Jeudi, vers 10 heures, un hélicoptère Panther de la Marine nationale s’est posé sur les terrains de sport du lycée Maurice Janetti à Brignoles. Ni un exercice, ni une panne, il s’agissait de sceller symboliquement un partenariat entre les sections professionnelles et la flottille 36F de la Base aéronautique navale. Il s’agit de la 14e classe défense existante sur le département. «On avait commencé les discussions avant la crise sanitaire, raconte Franck Bérenger, en charges des formations professionnelles au lycée. Beaucoup de parents nous demandent s’il y a un bac pro en lien avec la Marine. Grâce à ce partenariat, nous allons garder les élèves sur le bassin.»
Echanges réguliers
Ce partenariat va permettre des échanges réguliers entre Saint-Maximin et la BAN. «Les élèves viendront et les interventions se feront selon leurs centres d’intérêt, annonce le capitaine de frégate Christelle, déléguée au rayonnement de la marine en Méditerranée. Ils pourront découvrir tous les pendants de l’aéronautique navale. Ils iront sans doute à Toulon pour découvrir la Marine dans son ensemble. Cela rend les études plus concrètes. Chez nous, on peut s’engager à tous les niveaux de diplômes.» La flottille 36F (spécialisée dans la lutte contre le terrorisme, la piraterie ou encore le narcotrafic) sera l’unité marraine des classes de bac pro MIE (Maintenance des équipements industriels) et ELEEC (électrotechnique, énergie, équipements, communication). Ce sera l’occasion d’apporter une dimension plus que concrète aux cours enseignés. «Les élèves sont plus motivés. Cela va créer une dynamique de groupe. On le voit, ils voulaient tous aller voir l’hélicoptère, souligne Laurent Mazoyer, professeur d’électrotechnique. L’an passé, ils s’étaient régalés à Hyères en allant voir les ateliers.» Même son de cloche du côté du directeur académique adjoint, Alain Aubert :« Profitez de ce qui va vous être proposé. Vous allez découvrir un environnement proche de votre activité mais dans un contexte particulier.» «Ce n’est pas seulement un acte symbolique, intervenait le proviseur JeanPaul Clément après la signature entourée des élèves. J’insiste sur la notion d’engagement. C’est d’excellent augure, ça ouvre des perspectives de développement.»