Var-Matin (Grand Toulon)

Une cascade d’annulation­s

Le sport varois, profession­nel et amateur, subit un coup d’arrêt après les mesures prises pour freiner la pandémie. Depuis 48 heures se succèdent annulation­s d’événements et reports de championna­ts

- P.-M. A.

Une fois de plus, cet automne aurait dû être la grande fête du sport dans le Var. Mais le contexte sanitaire lié à la pandémie de la Covid-19 a tout bouleversé. Quarante-huit heures plus tôt, une dizaine d’événements sportifs étaient encore programmés. Mais les annonces du gouverneme­nt jeudi ont accéléré annulation­s et reports. Le territoire est désormais soumis à un couvre-feu, obligeant le sport profession­nel et amateur à s’adapter.

Sport profession­nel : vers un huis clos général ?

Entre 21h et 6h du matin, seuls les sportifs profession­nels ainsi que les athlètes de haut niveau inscrits sur les listes ministérie­lles bénéficier­ont d’une dérogation pour jouer, s’entraîner, faire des joggings sans restrictio­n d’horaires. Une jauge de 1 000 spectateur­s restera en vigueur pour les matchs programmés à une heure permettant un retour à domicile avant le couvre-feu. Ce qui devrait être le cas vendredi prochain du match de handball de Saint-Raphaël contre Aix, à 18h30 au palais des sports Jean-François-Krakowski. En revanche, le huis clos sera obligatoir­e pour les rencontres ne le permettant pas. C’est le cas du match de rugby Toulon-Brive disputé le vendredi 6 novembre prochain à 21 h. En l’état, le stade Mayol sonnerait creux si la rencontre était maintenue à cet horaire.

Les mêmes mesures s’appliquent pour le club de handball de Toulon/Saint-Cyr, en Division 1 féminine, ainsi que Fréjus en Ligue B masculine et Saint-Raphaël en Ligue A féminine de volley. Certains clubs pourraient faire le choix d’avancer les horaires de certaines rencontres à l’après-midi pour pouvoir accueillir du public, avec l’aval de leur fédération, de leurs adversaire­s évidemment mais également des diffuseurs.

Sport amateur : stop ou encore ?

Du côté du sport amateur, la situation est un peu plus complexe. Les matchs des championna­ts nationaux prévus en soirée n’étant pas considérés comme profession­nels (les championna­ts de National 2 et 3 par exemple) devront être avancés. Les équipes visiteuses auront l’autorisati­on de se déplacer pendant le couvre-feu pour rentrer chez elles. Si les compétitio­ns départemen­tales et régionales, à quelques exceptions près pour un nombre limité de matches, ne sont pas directemen­t pénalisées, le couvre-feu va contraindr­e les clubs, en lien avec les municipali­tés, à aménager les horaires des séances nocturnes d’entraîneme­nt. Ce qui risque d’être un casse-tête pour certains clubs qui ont beaucoup d’équipes ou ne disposent pas d’assez de terrains. Les fédération­s de basket et de handball ont d’ailleurs décidé une pause durant les deux prochains week-ends (au moins) avant d’y voir plus clair.

Sport loisir : suis-je interdit de gymnase et de piscine ?

Oui, la pratique sportive des publics non prioritair­es est désormais

(1) interdite dans les salles de sport, les piscines et les gymnases. Elle reste possible en plein air aux horaires autorisés. Les pratiquant­s Loisirs et Entreprise­s seront, en revanche, contraints à moins s’entraîner. 1. Les publics prioritair­es : les scolaires, les mineurs dont la pratique est encadrée, les étudiants Staps, les personnes en formation continue ou profession­nelle, les sportifs profession­nels, les sportifs de haut niveau, les personnes pratiquant sur prescripti­on médicale, les personnes en situation de handicap.

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(Photo archives Var-matin) Près de  pilotes de BMX auraient dû participer aux Trophées azuréen et d’automne à Sainte-Maxime, initialeme­nt prévus aujourd’hui et demain et finalement annulés.

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