Richard Sert : « Voter Le Pen en , c’est voter Macron » PROPOS RECUEILLIS PAR THOMAS HUET thuet@nicematin.fr
Le conseiller départemental et ex-premier adjoint de David Rachline vient d’être nommé officiellement secrétaire départemental de Debout la France. Il évoque ses missions et se projette
Une nouvelle aventure politique démarre pour Richard Sert, conseiller départemental et opposant1 au maire de Fréjus, David Rachline. Ce samedi à La Seyne-sur-Mer, il a été nommé officiellement secrétaire départemental du parti Debout la France (DLF), en présence de son président Nicolas Dupont-Aignan. Le successeur de Philippe Bonnet entend « relancer la dynamique d’adhésion au parti dans le Var »
et préparera les échéances politiques à venir.
Lors de votre candidature aux dernières municipales, étiez-vous déjà proche de DLF et aviez-vous demandé le soutien du parti ?
Non, pas véritablement. Je suis parti sans étiquette avec des colistiers de diverses sensibilités, dont certains sympathisants de DLF. Me concernant, j’ai pris ma carte au mois de juillet dernier.
Vous semblez avoir tapé dans l’oeil des responsables de la section départementale, puisqu’ils vous ont nommé à sa tête. Le fruit de vos expériences politiques antérieures ?
Je ne suis pas un nouveau venu dans le paysage politique du département, c’est vrai, puisque je suis conseiller départemental et j’ai une très bonne connaissance de la vie politique locale.
Pourquoi avoir accepté le poste ?
Je n’ai pas hésité car j’adhère aux valeurs du parti et, encore plus par les temps qui courent, il faut que les citoyens français s’engagent, que tout le monde se réveille !
Qu’est-ce qui vous plaît chez Nicolas Dupont-Aignan ?
C’est lui qui incarne le mieux la capacité de rassembler la droite, même tous ceux de gauche qui veulent défendre la souveraineté de la France.
En quoi est-il différent de Marine Le Pen ?
Elle est trop clivante et lui a un côté plus rassembleur. Pour , l’espoir d’Emmanuel Macron est un nouveau second tour avec Marine Le Pen. En fait, voter Le Pen c’est voter Macron. Mais la volonté de Nicolas Dupont-Aignan est d’être au second tour. Il peut le faire et rassembler à droite, notamment avec la partie orpheline des Républicains, celle qui n’ira pas avec La République en marche. Et je rappelle que Marine Le Pen s’est disqualifiée auprès d’un certain nombre d’électeurs après son débat de l’entre-deux-tours à la dernière Présidentielle.
Avant la Présidentielle, il y aura les élections régionales et départementales l’année prochaine. Serez-vous vous candidat pour l’une ou l’autre ?
Tout d’abord, il n’est pas sûr qu’elle puisse avoir lieu… On verra en fonction de la durée de l’état d’urgence sanitaire. Si elles ont lieu, je serai certainement sur la liste DLF aux régionales. Pour le Département, on verra d’ici là en fonction de l’environnement politique à Fréjus, qui se présente etc...
Votre feuille de route en tant que nouveau secrétaire départemental de DLF ?
Mes missions consistent à structurer le parti, relancer les adhésions de militants et de préparer les prochaines échéances électorales. La dynamique d’adhésion est un peu tombée du fait des municipales, une élection particulière, et de la crise sanitaire. Il va falloir se remettre à tracter, à aller sur le terrain. Moi j’ai un rôle de fédérateur. 1. Ex-premier adjoint au maire David Rachline, Richard Sert s’est présenté contre lui, sans étiquette, aux dernières élections municipales (7, 65 % des voix).