RECONFINEMENT NATIONAL
ciaux, associatifs, tous les Francis a s'inscrice dans cette union nationale qui a permis a notre pays de sumonter tant de crises par isse, Nous sommes en guerre.
L’exécutif, confronté à la montée brutale de la deuxième vague de Covid-19, préparait activement, hier, un nouveau tour de vis des mesures de lutte contre l’épidémie, qui pourrait aller jusqu’à un reconfinement national de quatre semaines qu’Emmanuel Macron pourrait annoncer aujourd’hui à 20 h. Hier soir, BFMTV annonçait qu’il serait activé dès demain minuit. Le chef de l’État a réuni dans la matinée un conseil de défense en présence du Premier ministre Jean Castex et d’une dizaine de ministres. Les scénarios évoqués pour le durcissement vont d’un renforcement du couvre-feu – qui pourrait par exemple débuter à 19 h – à un reconfinement total, ou bien limité aux week-ends, en écho aux propos alarmants tenus par plusieurs médecins ces derniers jours. Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, avait qualifié, lundi, la situation en France de « critique », craignant que la 2e vague soit « plus forte que la première ».
Castex juge de nouvelles mesures « indispensables »
De son côté, le Premier ministre, Jean Castex, a jugé, hier, « indispensables » de « nouvelles mesures » pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, qu'il doit présenter, demain matin, à l'Assemblée nationale et, dans l’après-midi, au Sénat, a-t-il annoncé dans un message publié sur Twitter. Ces débats seront suivis par un vote deparlementaires.
Marine Le Pen fustige « une gestion erratique »
À sa sortie du ministère de la Santé hier soir, Marine Le Pen a fustigé « une gestion totalement erratique de
la situation sanitaire ». Elle a regretté que lors de cette réunion, le gouvernement n’ait pas demandé leurs avis aux différents chefs de partis politiques convoqués par le Premier ministre .
Le reconfinement prôné par des scientifiques
Taboue il y a encore quelques semaines, l’hypothèse du reconfinement est désormais considérée comme une nécessité par un nombre grandissant de scientifiques et de politiques, qui espèrent éviter qu’il soit national et total. Il va « falloir faire avec des semaines
qui seront plus que difficiles », a prédit l’infectiologue Gilles Pialoux, en se prononçant pour l’adoption d’une « mesure drastique, qu’on appellera confinement ».
Télétravail encouragé
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a, de son côté, encouragé, hier matin, à « aller au maximum sur le télétravail pour les postes qui le permettent ».
Services publics ouverts ?
Ce
reconfinement national, s’il était décidé, ne serait pas aussi strict que celui du printemps dernier. Les services publics et les activités stratégiques (dont la liste reste à définir) devraient rester ouverts, contrairement au mois de mars dernier.
La rentrée repoussée ?
Les écoles pourront-elles faire leur rentrée lundi ou resteront-elles fermées la semaine prochaine ? Selon BFMTV, « l’exécutif souhaiterait que les écoles maternelles, élémentaires, collèges et lycées restent ouverts, souhaitant lutter contre le décrochage scolaire et permettre aux parents de continuer à travailler ».
L’exécutif avance aussi que les enfants n’ont pas la même capacité de transmission du virus que les adultes. En revanche, le tout numérique à distance sera privilégié pour les universités, selon des sources concordantes.
Supermarchés : aucune inquiétude
Les supermarchés ont, pour leur part, tenu à rassurer les consommateurs que, même en cas de reconfinement, on y « trouvera tout ce qu’il faut sans difficulté dans les semaines qui viennent » si « tout le monde reste raisonnable » dans ses
achats. « Il n’y a pas besoin de faire du stock » de certains produits, comme cela s’était produit en mars, selon le patron de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) Jacques Creyssel.
Les commerces ne veulent pas mourir
L’Alliance du commerce, qui représente 27 000 magasins, a demandé au gouvernement de maintenir les
magasins ouverts « en journée et le week-end » car « un durcissement des mesures aurait des conséquences dramatiques à l’approche des fêtes de fin d’année ».
L’opposition vent debout
Les politiques semblent résignés au durcissement des mesures, mais l’opposition ne ménage pas ses critiques contre le gouvernement. « Je préfère des confinements locaux à la Toussaint qu’un confinement généralisé à Noël », a ainsi estimé le chef de file des députés LR, Damien Abad, sur France Info. Les députés du Parti socialiste, eux, ont dénoncé, hier, un «ventde
panique » au sein de l’exécutif face à l’accélération de la propagation du virus, leurs homologues de LR estimant que le gouvernement « baisse les bras ».
Risque d’effondrement de l’économie
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait alerté
lundi sur le fait que « si on reconfine totalement comme on l’a fait en mars, ce n’est pas moins 10 % de récession qu’on risque, c’est un écroulement de l’économie ».
La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a également mis en garde, hier, contre le risque d’un « effondrement de l’économie française » en cas de « reconfinement total ou partiel ».