Restrictions en Europe, aggravation aux États-Unis
Les pays européens se barricadent les uns après les autres pour faire face à une deuxième vague meurtrière, comme l’Espagne, où cinq régions dont celle de Madrid ont bouclé leur territoire depuis hier.
En Angleterre, ce sont onze millions d’habitants, soit un cinquième de la population, qui seront soumis dès les jours à venir aux restrictions les plus strictes, avec notamment interdiction de rencontrer des personnes n’appartenant pas à leur foyer à l’intérieur. Mais le gouvernement britannique résiste toujours aux appels à confiner l’Angleterre.
L’Allemagne va également vivre un mois de novembre au ralenti : bars, restaurants, équipements culturels et de loisirs vont fermer dès lundi et ce jusqu’en décembre, tandis que les séjours touristiques à l’hôtel seront interdits.
La Belgique a décidé un « confinement plus sévère », évoquant « des mesures de la dernière chance » pour tenter de ralentir la pandémie. Il s’agit pour « au moins un mois et demi » de la fermeture des commerces «non essentiels » et de l’obligation du télétravail pour les entreprises où il est possible, tandis que cafés, restaurants, institutions culturelles et clubs sportifs ont déjà arrêté leurs activités.
La situation continue également de s’emballer aux États-Unis, en dernière semaine de campagne électorale. La première puissance mondiale a enregistré hier un nouveau record de cas de Covid-19 en 24 heures, en franchissant pour la première fois la barre des 90 000 nouvelles contaminations. Dans le monde, la pandémie a contaminé plus de 45 millions de personnes, pour plus de 1,183 million de morts depuis fin décembre.