Encore un gros morceau
Exempté le week-end dernier, le Fréjus Var Volley va retrouver son parquet de la halle Sainte-Croix, à une heure inhabituelle et devant des tribunes vides. Après une belle victoire inaugurale face au Plessis-Robinson, les joueurs de Loïc Geiler reçoivent Saint-Nazaire à huis clos, aujourd’hui à 17 heures. Une équipe qui ne leur réussit pas : le collectif cher au président Eric Chassagnard a perdu ses quatre dernières confrontations, à chaque fois sur le même score de trois sets à un, face à ce redoutable adversaire ces deux dernières saisons. Cette année, les dirigeants de l’équipe de Loire-Atlantique ont annoncé la couleur : l’objectif est la montée en Ligue A. Pour s’en donner les moyens, ils ont, comme leurs homologues de Fréjus, misé sur de jeunes Français entourés de joueurs plus expérimentés, à l’image de leur recrue phare, le pointu José Luis Gonzales dit « Pepe », sacré meilleur joueur de la saison avec
Paris en 2019. Et les visiteurs ont bien commencé leurs parcours en Ligue B, avec deux victoires en autant de matchs : la première au Plessis-Robinson, la seconde le week-end dernier sur leur parquet face à Saint-Quentin sur le score sans appel de trois sets à rien (2516, 25- 20, 25-17).
« Rien à perdre »
Il y a deux semaines, les Varois étaient eux passés tout prêts de l’exploit à Saint-Quentin. Privés de leur pointu et capitaine Alexander Szot, ils avaient mené un set zéro, puis 23 - 20 dans la seconde manche, avant de finalement s’incliner trois sets à un. « On aurait vraiment mérité de ramener un point de là-bas, ça n’aurait pas été volé. C’est une belle leçon, précise Loïc Geiler, le coach de Fréjus. Ça ne va pas être facile face à Saint-Nazaire. C’est une équipe qui a une sacrée profondeur de banc. Lorsqu’un joueur sort, son remplaçant est toujours costaud. C’est un beau challenge pour nous, on n’a rien à perdre. Il faut prendre du plai- sir et jouer notre jeu. Et puis, notre nouveau central Pedro Francês monte en puissance, c’est très intéressant. » Une marche d’autant plus haute que les Fréjusiens devront franchir sans le soutien de leur fidèle public.