Quelle présence policière aux abords des établissements scolaires ?
Depuis lundi et la rentrée des classes des parents d’élèves de l’école primaire Saint-Joseph se sont émus de l’absence ou de la « fugacité » de la présence policière, selon eux, aux entrées et sorties de classe. Depuis le renforcement du plan Vigipirate sécurité urgence attentat, après l’attaque terroriste de Nice et l’assassinat du professeur Samuel Paty avant les vacances, les établissements scolaires sont particulièrement surveillés mais... «nousne pouvons pas être partout » expliquait hier le directeur de la sécurité et de la prévention de la ville Fabrice Werber. « Le plan Vigipirate est défini par l’État et c’est lui qui est censé mettre les moyens ». « Nous avons établissements scolaires à surveiller mais pas agents le matin et le soir pour les surveiller, sans compter les collèges où nous intervenons aussi (en complément de la police nationale). Nous ne pouvons pas faire toutes les écoles en simultané. Si nous ne sommes pas présents devant un établissement le matin, nous y sommes le soir », poursuit-il. « Le maire (Jean-Pierre Giran) a donné des consignes sur les missions et le traitement des écoles et des lieux de culte » (eux aussi sous surveillance accrue, Ndlr) ». En conséquence, Fabrice Werber indique avoir mobilisé, pour une présence maximale sur le terrain, les agents en poste dans les bureaux et les personnels de la sécurité civile communale. « Nous avons une trentaine de personnes sur le terrain pour les écoles mais il n’y a pas que des policiers », détaille-t-il regrettant que la ville doive « assurer les carences de l’État ». Sur la problématique de la présence policière aux abords des établissements scolaires, la situation hyéroise n’est pas une exception comme le montrait hier un reportage réalisé à Toulon ce mardi (notre précédente édition).