IDÉES INSPIRANTES (OU PAS) ?
Ailleurs en France ou même à l’étranger, des initiatives fleurissent quant au tri et au traitement des déchets. Via l’association Amorce qui défend une accélération de la transition écologique, dont il est le président, Gilles Vincent possède un regard transversal sur les bonnes pratiques à adopter ou pas. Son avis est tranché.
La redevance incitative
Cette redevance récompenserait les usagers qui produisent moins de déchets ménagers. Pour le président du Sittomat, elle n’est pas souhaitable. « Sa mise en place, – nouveaux containers, puçages de poubelles… – serait très compliquée », assure Gilles Vincent.
La fin de la collecte en porte-à-porte
Aujourd’hui, sur notre territoire, il y a deux façons de faire le tri : soit avec
des poubelles propres à chaque catégorie de déchet (le porte-à-porte), soit de l’apport volontaire. Certaines villes, comme Briançon, ont décidé de se concentrer uniquement sur la
deuxième solution. « Il est avéré que le tri marche mieux en porte-à-porte. Problème : il coûte plus cher. C’est un choix économique finalement. Nous, nous voulons privilégier le service à la population. On restera donc avec la méthode actuelle.
La consigne des bouteilles en plastique
« Cette solution, qui est effective en Allemagne, n’est pas souhaitable. D’abord parce que la consigne serait répercutée sur le prix d’achat. Et l’on sait qu’au final, ce sont les fabricants qui récupéreront l’argent. Ensuite, il faut savoir que nous sommes très performants au niveau du recyclage de plastique. La population joue le jeu. Ce système n’est donc pas utile .»