Patrice Collazo dans l’inconnu du huis clos
Le huis clos est une « pitié » pour le rugby, sport de partage par excellence. Vraiment « affreux » ,a confirmé le manager de l’UBB, Christophe Urios, lui aussi déjà confronté à des travées vides le week-end dernier. Et il est évident que le RCT, privé ce soir de son e homme, risque d’en souffrir un peu. Plus que le Stade français en tout cas !
« Une grosse pensée pour nos supporters »
Comment vont se comporter les hommes de Collazo pour cette triste première ? Parviendront-ils à se transcender malgré tout dans un stade rempli de courant d’air ? Anthony Meric répond : « Depuis le début de la saison, on est habitué à jouer devant supporters à Mayol. On les sentait pousser derrière nous, ce qui nous donnait de la force à cinq mètres de la ligne sur nos derniers temps de match. Le public te pousse à te surpasser. Maintenant, avec le fait qu’il n’y ait personne, il va falloir que l’on puise dans nos ressources mentales et collectives pour aller chercher ces victoires à la maison. Mais on aura une grosse pensée pour nos supporters qui seront devant la télé et qui pousseront derrière nous. » Dans le doute, Patrice Collazo a aussi essayé de préparer du mieux possible ses hommes à ce contexte si particulier pour éviter, autant que faire se peut, de mauvaises surprises : «Si on ne le prend pas très vite par le bon bout, le match va se compliquer. Ce sera le premier huis clos total. C’est un truc vraiment particulier... Je ne peux pas savoir comment vont l’appréhender les joueurs. Comment vont-ils gérer ça ? Vont-ils très vite rentrer dans ce match ? C’est pour ça que l’on s’est attaché à débuter les entraînements très fort et très vite cette semaine, pour s’habituer, car avec cette équation, on part un peu dans l’inconnu », reconnaît facilement le coach.