Faire la passe de trois
Forts de deux victoires successives à l’extérieur, les volleyeurs de Fréjus reçoivent cet après-midi les jeunes joueurs de France Avenir 2024. Un match piège selon le pointu Lorry Florent
Loïc Geiler avait été clair début novembre : l’objectif était d’engranger un maximum de points face aux adversaires directs. Son équipe a répondu à ses attentes, en allant s’imposer à Martigues (3-1) puis à Mende (3-2) au terme d’une rencontre tendue. Fréjus a l’occasion de faire la passe de trois cet après-midi en recevant, toujours à huis clos, les jeunes de France Avenir 2024, ex-CNVB (Centre national du volley-ball). Une formation lanterne rouge de la Ligue B qui reste pourtant sur une très belle victoire face à Saint-Jean-d’Illac (3-2). À Fréjus depuis 2015, le pointu Lorry Florent revient sur le début de saison.
Comment analysez-vous vos victoires à Martigues puis à Mende la semaine dernière ? C’est une belle série, on s’est bien battu. C’est toujours compliqué de jouer à Mende, mais on s’est adapté à la situation, le groupe a bien fonctionné. Notre équipe est très homogène par rapport à d’autres équipes où il y a un joueur qui ressort.
Que pensez-vous de l’équipe de France Avenir 2024 et comment abordez-vous la rencontre ?
Au CNVB, l’effectif change souvent. Je ne connais pas très bien les joueurs de cette année. C’est un match piège, il ne faut pas penser que ce sera facile. Physiquement, on sait qu’ils sont au point. Ils sont souvent irréguliers et on ne sait pas comment on va les retrouver.
Vous êtes le joueur de la Ligue B qui détient le meilleur taux d’attaques réussies. Vous devez être satisfait de vos performances en attaque ?
Je suis plutôt satisfait, surtout à Mende où je crois que je fais un bon match (meilleur marqueur avec 24 points). On peut toujours faire mieux. J’ai pas mal de ballons à jouer, c’est très sympa.
Depuis quatre matchs, alors que vous êtes un central de formation, vous jouez au poste de pointu en l’absence de Szot, blessé. D’où vous vient cette polyvalence ?
J’ai joué au centre dès que j’ai découvert le volley. J’ai également eu des opportunités de jouer à la pointe, notamment à Saint-Louis en Alsace puis au pôle espoirs de Strasbourg. Pour un central, je ne suis pas très grand mais je crois que j’ai une bonne détente verticale.
Quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison ?
Je crois qu’on fait un bon début de saison. On a commencé en venant à bout du Plessis-Robinson qu’on n’avait jamais battu. Je pense qu’on peut battre toutes les équipes. Mais pour ça, il faut que tout le monde joue très bien en même temps.
Vous jouez à Fréjus depuis 2015. Pourquoi cette fidélité à ce club ? J’aime bien bosser avec Loïc Geiler. Il me fait confiance, me permet de m’entraîner et de jouer au centre et à la pointe. Et j’aime bien vivre ici, à Fréjus.