Cnim : Hubert Falco en remet une couche auprès de Bruno Le Maire
Ces derniers jours, les rumeurs au sujet de l’avenir de l’entreprise Cnim ne sont pas des plus réjouissantes. Alors que les investisseurs ont jusqu’au er décembre pour se manifester, une seule offre aurait été reçue pour le secteur environnement. « Une offre semble-t-il étrangère et plus particulièrement chinoise », croit savoir Hubert Falco, qui dit tenir ces éléments des organisations syndicales.
Le président de la Métropole TPM et maire de Toulon a donc décidé d’écrire à nouveau au ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui, récemment, et « si celui-ci s’avérait nécessaire » avait assuré Cnim de son soutien. « Une telle situation, si elle était avérée, poserait de lourdes interrogations en termes de pérennité de l’emploi et de l’outil industriel mais surtout de questions stratégiques évidentes dans une rade tournée vers la Défense nationale », affirme Hubert Falco au membre du gouvernement. Et d’espérer que soit élaborée « une solution alternative dans les meilleurs délais avec l’ensemble des créanciers et l’État, permettant la poursuite de l’activité du groupe (...)»
Rappelons que Cnim, qui emploie personnes, dont à La Seyne, connaît d’importantes difficultés financières depuis l’an dernier suite à la défaillance d’un de ses partenaires anglais. Fondé en , le groupe intervient aujourd’hui dans les domaines de l’environnement, de la défense, de l’énergie ou des hautes technologies, tels sa participation aux projets Iter ou Ariane. En , son chiffre d’affaires était de millions d’euros.