Vous verrez, l’osmose entre les générations est incroyable”
Ce soir, Laury Thilleman vous invite à un voyage dans le temps. Une époque où pattes d’eph’, rouflaquettes et papier peint à fleurs étaient tendance. Où uniquement trois chaînes animaient l’écran télé...
Petite boîte noire devant laquelle se pressait la famille, la soupe engloutie en cuisine. Sluuurp. Il n’y avait pas de zappette en goguette. Mais les promesses d’une messe délurée. Signée du couple divin, Maritie et Gilbert Carpentier. Une grand-messe même. De la variété. Libérée et inspirée. Ce sont bien ces tableaux, tout droit sortis de l’ORTF, que France 3 ressuscitera tout au long de son émission phare, Viens je t’emmène...
Au vent des émotions. Des surprises. Des sketchs. Des chansons. Des rires et, parfois, des larmes... « Un pur moment de bonheur. Surtout actuellement où on se met la ratte au court-bouillon,
avoue l’animatrice, encore sur un nuage. Franchement, sur le plateau, ça puait l’amour, la séduction, la déconnade... »
Les années folles que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Si bien que la belle touche-à-tout, née en 1991, s’est plongée dans les dossiers poussiéreux. Qui n’ont pourtant pas pris une ride. Ni un faux pli sur le smoking à noeud pap’XXL !
« Je me suis nourrie du travail de ces producteurs. C’était génial. Cette télé était surprenante, passionnée, décomplexée. Je regrette de ne pas avoir connu ça... » Elle en aura croqué un morceau sucré. Grâce à ses parents. Branchés. « Le Cloclo, ça sonnait fort à la maison. Les bons vieux classiques aussi. »
Souchon, Birkin, Auffray...
Laury n’était donc pas en terre musicale inconnue à l’instant d’envoyer les watts aux côtés d’une ribambelle d’artistes. Heureux comme des gamins de 10 ans aux premières notes du tartagueule à la récré.
« Il y avait une forme de sincérité entre eux. Ils avaient tous des étoiles dans les yeux... »
Les vieux de la vieille, comme Souchon, Birkin, Auffray. Dont les anecdotes rappelleront quelques souvenirs aux tempes grises.
Les jeunes, aussi, aux anges de reprendre les standards, endiablés ou ciselés, de Johnny, Charles et tant d’autres monuments retirés au Panthéon des tubes.
« Vous verrez, l’osmose entre les générations est incroyable. » Les lives ébouriffants, tant la bande, triée sur le volet, s’en donne à coeur joie.
À l’image d’une Isabelle Mergault, hilarante, lovée dans “chon” peignoir “chéduisant”. Un régal que n’aurait pas renié l’imprévisible Serrault...
Que dire également de cette saynète du bain moussant. Reprise du duo Dassin - Carlos. « Je ne peux pas vous révéler qui l’interprète. Mais ça vaut le détour... » Il se murmure, là-haut, que les Carpentier en ont encore des frissons. Pas peu fiers de la relève, entourée par les danseuses du Lido. Comme hier. Avec leurs trucs en plumes et leurs interminables gambettes.
En fait, il ne manque pas une paillette à la fête. Même la maîtresse de cérémonie, sous le regard de son don Juan (son mari présent à l’enregistrement pour la première fois) y est allée de sa mélodie d’amour.
« Mais ce n’était pas prévu ! Chimène Badi a capté que j’adorais sa chanson, Entre nous. Sur le deuxième refrain, elle m’a pris la main et c’était parti. Je crois que je ne m’en suis pas trop mal sortie (Rires). » Verdict ce soir lors de la grande farandole de la petite lucarne. En compagnie de Laury Thilleman et ses invités, vous serez tous les Numéros1!
Allez viens je t’emmène... dans les années Carpentier. Ce soir, à 21 h 05 sur France 3.
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