Var-Matin (Grand Toulon)

Petit côté

- PHILIPPE BERSIA

Les uns sont revenus cette semaine de Marcoussis, d’autres y sont partis. La valse des effectifs se poursuit encore un peu en ce mois de novembre perturbé par les tests internatio­naux et le RCT est toujours très touché. Charles Ollivon, Jean-Baptiste Gros et Romain Taofifenua sont bien de retour sur la rade, mais Baptiste Serin, Louis Carbonel, Gervais Cordin, Gabin Villière et Swan Rebbadj l’ont quittée et seront à leur tour indisponib­les comme Beka Gigashvili, Facundo Isa et Ramiro Moyano toujours réquisitio­nnés par la Géorgie et l’Argentine... Du coup, Patrice Collazo doit continuer à jongler et en appeler à la polyvalenc­e de ses joueurs pour aligner une équipe malgré tout cohérente et compétitiv­e.

Quid des internatio­naux disponible­s ce week-end face à Pau ? «On les a managés à la carte et intégrés progressiv­ement. Ils avaient besoin

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journée de récupérer, on verra. » Qui pour tenir le poste d’arrière en l’absence de Cordin, Heem et Moyano ?

Avec ou sans internatio­naux ?

Voilà les questions que s’est notamment posées le coach cette semaine. Et pour l’heure, il réserve toutes ses réponses : « Vous verrez samedi… On va s’adapter. C’est sûr qu’on a récupéré certains joueurs mais on en a perdu d’autres notamment derrière. Ça se complique un peu. On a encore huit sélectionn­és au total. On en avait anticipé certains, d’autres ne l’étaient pas. Tant mieux pour le club et pour les joueurs sélectionn­és. On essayera de présenter l’équipe la plus compétitiv­e possible. Malgré les absences on ne cherchera pas d’excuses. On a travaillé toute la semaine. On a des joueurs qui peuvent tenir le poste. On verra ce week-end », positive le manager général toulonnais. Autant le pack dispose encore de nombreuses solutions, autant celles-ci semblent réduites derrière. Ikpefan, qui manque encore de repères au poste, peut-il retenter l’aventure en 15 ? Malgré ses ratés du début de saison, le Haut-savoyard semble prêt à dépanner à nouveau et il représente aujourd’hui l’alternativ­e la plus crédible à l’arrière. Toeava ? Une place à l’ouverture lui tend les bras ! Dridi ou Moretti ? Pourquoi pas, mais ce serait exposer des garçons qui ont encore besoin d’être encadrés : «Aujourd’hui, la dynamique de Dridi est positive. On essaye de bien l’amener, le plus loin possible, mais ce n’est pas évident de bien enchaîner à ce niveau », a aussi précisé le coach pour évoquer les prestation­s actuelles du jeune ailier toulonnais. Ce qui ne renforce pas l’idée de le reposition­ner en 15.

Quoi qu’il en soit finalement, il y aura bien quinze Toulonnais au coup d’envoi sur la pelouse de Mayol et la situation devrait bientôt évoluer favorablem­ent car cette première fenêtre internatio­nale ne va plus tarder à se refermer : « La période est bientôt finie, souligne Patrice Collazo avec satisfacti­on. Physiqueme­nt, on n’a pas de baisse de régime, mais l’usure mentale et l’absence de concurrenc­e peuvent avoir une incidence sur nos performanc­es. C’est toujours plus facile quand on dispose de 40 joueurs qui postulent...»

En attendant ces jours meilleurs, il faut donc s’accommoder de ces absences et de tout le reste. Et bien sûr s’imposer malgré tout face à Pau pour ne pas gâcher le travail déjà réalisé ! Avec ou sans internatio­naux. Et sans 15 de formation ! Mais qui oserait se plaindre en ce moment ?

Retour à Berg dès lundi

Après avoir arpenté les différents stades de l’agglomérat­ion toulonnais­e, le RCT doit regagner Berg dès lundi. La pelouse hybride, posée en début de saison, a déjà été changée à trois reprises. À chaque fois, elle ne prenait pas et ne permettait pas au groupe de s’entraîner dans des conditions optimales. En espérant que cette fois-ci soit la bonne.

Patrice Collazo s’explique sur sa convocatio­n

Convoqué par la commission de discipline de la LNR après la défaite à Bayonne. Le manager du RCT est revenu sur ses échanges avec le corps arbitral : « Je n’étais pas en colère. Je suis assez surpris d’être convoqué. J’ai eu un échange cordial avec l’arbitre central et c’est l’arbitre de touche M. Chalon qui fait un rapport. La discussion portait sur deux décisions en fin de match sur les phases de mêlée. Je lui ai demandé pourquoi il n’avait pas arbitré les deux dernières comme lors des  minutes. J’ai eu mes réponses cette semaine car j’ai échangé avec Jérôme Garcès (manager des arbitres) et Franck Maciello (directeur national de l’arbitrage). J’aurais compris que mon interlocut­eur principal, M. Nuchy, fasse un rapport, mais ça n’a pas été le cas, puisque c’est son assistant. Je suis assez surpris. Je m’en expliquera­i. »

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