L’Iran accuse Israël d’avoir assassiné un scientifique
États-Unis : Donald Trump fait un pas supplémentaire vers l’acceptation de sa défaite
Pendant que les Américains célébraient Thanksgiving jeudi, le président des États-Unis a affirmé à des journalistes qu’il quitterait bien la Maison Blanche si le collège électoral venait à confirmer la victoire de Joe Biden. Lorsqu’un reporter l’a relancé à ce sujet, le candidat républicain a toutefois reconnu que ce revers serait
« très dur à encaisser, car il y a eu énormément de fraudes. La question est de savoir si j’aurai le temps d’agir, le temps joue contre nous. Tout le reste est en notre faveur, y compris les faits ». Donald Trump n’a donc pas encore totalement abdiqué.
« Sale macaroni » : l’eurodéputée LFI Manon Aubry provoque un tollé
« Sale macaroni n’est pas une insulte raciste ». L’eurodéputée varoise de la France insoumise, Manon Aubry, a suscité l’indignation en minimisant les insultes subies par la mère italienne d’une vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France à son arrivée en France. Manon Aubry réagissait, sur le plateau de Franceinfo vendredi, à des propos de Florence Portelli, vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France et membre du parti de droite Libres, qui disait avoir déjà été traitée de « sale Blanche » et qui affirmait que le racisme existait
« partout ». « Savez-vous ce qu’est le racisme, ça me fait vomir (…) vous n’avez aucune idée de ce qu’est le racisme que [les Noirs et les Arabes] subissent au quotidien » ,luia rétorqué l’élue LFI. Quelques secondes plus tard, la viceprésidente du Conseil régional d’Ile-de-France a relancé Manon Aubry. « Sale macaroni, ce n’est pas une insulte raciste ? » Réponse de l’élue LFI : « Non, ce n’est pas une insulte raciste ». Devant le tollé provoqué par ses propos, Manon Aubry a finalement concédé sur Twitter que « sale macaroni » était bien une « insulte raciste dont sont victimes les immigrés italiens ».
Le président iranien, Hassan Rohani, a accusé l’ennemi juré de la République islamique, hier, de vouloir semer le « chaos » avec l’assassinat la veille, près de Téhéran, d’un scientifique de haut rang dans le programme nucléaire iranien. Mohsen Fakhrizadeh a succombé à ses blessures après l’attaque menée contre sa voiture avec un véhicule chargé d’explosifs et une fusillade, a annoncé vendredi le ministère de la Défense, précisant qu’il était chef du département recherche et innovation du ministère.
Aucune réaction israélienne
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a appelé à « punir les auteurs et les responsables et [à] continuer les efforts scientifiques et techniques de ce martyr dans tous les domaines où il travaillait ».
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad
Javad Zarif, a accusé dès vendredi Israël d’avoir joué un «rôle» dans cet « acte terroriste » qui « montre le bellicisme désespéré de ses auteurs ».
Les autorités israéliennes n’ont pas réagi, que ce soit à l’assassinat ou à ces accusations, mais d’après la chaîne de télévision israélienne Channel 12, le niveau de vigilance a été accru dans les ambassades de l’Etat hébreu.
Condamnation par le Hezbollah
Le Hezbollah, mouvement armé pro-iranien considéré comme une organisation « terroriste » par Washington, a « fermement condamné » hier cet assassinat ainsi que ceux menés par des « gangs meurtriers et terroristes pour empêcher la République islamique d’obtenir les ressources de fierté et de puissance et de préserver le progrès scientifique et son indépendance politique et intellectuelle ».