Var-Matin (Grand Toulon)

Ne pas confondre avec l’adénome

- PROPOS RECUEILLIS PAR AXELLE TRUQUET atruquet@nicematin.fr

L’adénome de la prostate – ou hypertroph­ie bénigne de la prostate HBP – n’a rien à voir avec le cancer. C’est une tumeur bénigne très fréquente chez les plus de  ans. Elle est liée au fait qu’avec l’âge, la glande peut se modifier : elle grossit et devient moins souple. Elle peut alors occasionne­r une gêne qui pousse à consulter. Le plus fréquemmen­t, les patients se plaignent de devoir uriner plus souvent, d’avoir des envies soudaines (urgenturie) ou encore d’avoir du mal à évacuer l’urine (dysurie). C’est lié au fait que la vessie peut être comprimée par le volume de la prostate. L’adénome peut aussi avoir des répercussi­ons sur la fonction érectile. Les traitement­s médicaux et chirurgica­ux sont efficaces mais la surveillan­ce reste de mise.

Plus précisémen­t ?

On sait par exemple que ceux associés aux rayons durent plus longtemps et peuvent provoquer une inflammati­on chronique de la vessie. La chirurgie quant à elle peut engendrer une dysfonctio­n érectile s’agissant d’une prostatect­omie radicale (si on parvient à faire une chirurgie conservatr­ice et à garder les nerfs de l’érection alors il n’y aura pas de problème). Potentiell­ement, une opération peut engendrer des problèmes de continence urinaire. Cela reste plutôt rare.

J’insiste : plus tôt la maladie est diagnostiq­uée, meilleur est le pronostic. Les traitement­s seront aussi moins lourds et les effets indésirabl­es ainsi minimisés.

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