Ne pas confondre avec l’adénome
L’adénome de la prostate – ou hypertrophie bénigne de la prostate HBP – n’a rien à voir avec le cancer. C’est une tumeur bénigne très fréquente chez les plus de ans. Elle est liée au fait qu’avec l’âge, la glande peut se modifier : elle grossit et devient moins souple. Elle peut alors occasionner une gêne qui pousse à consulter. Le plus fréquemment, les patients se plaignent de devoir uriner plus souvent, d’avoir des envies soudaines (urgenturie) ou encore d’avoir du mal à évacuer l’urine (dysurie). C’est lié au fait que la vessie peut être comprimée par le volume de la prostate. L’adénome peut aussi avoir des répercussions sur la fonction érectile. Les traitements médicaux et chirurgicaux sont efficaces mais la surveillance reste de mise.
Plus précisément ?
On sait par exemple que ceux associés aux rayons durent plus longtemps et peuvent provoquer une inflammation chronique de la vessie. La chirurgie quant à elle peut engendrer une dysfonction érectile s’agissant d’une prostatectomie radicale (si on parvient à faire une chirurgie conservatrice et à garder les nerfs de l’érection alors il n’y aura pas de problème). Potentiellement, une opération peut engendrer des problèmes de continence urinaire. Cela reste plutôt rare.
J’insiste : plus tôt la maladie est diagnostiquée, meilleur est le pronostic. Les traitements seront aussi moins lourds et les effets indésirables ainsi minimisés.