Des questions aussi autour de la gare de La Pauline
Une consultation publique est également en cours à l’est de la métropole pour adapter la gare de La Pauline aux contraintes du « multi-modal »
Création de deux voies nouvelles et de deux quais supplémentaires de 220 mètres, décalage des quais vers le nord, démolition et reconstruction du bâtiment voyageur, ouverture sur la zone d’activité, installation de vastes parking de part et d’autre des voies... Pour répondre aux exigences d’une mise à niveau de l’offre sur rails dans la métropole, la paisible gare de La Pauline ne doit pas connaître un petit lifting, mais une véritable révolution. Une opération à enjeux. Bien que semblant un peu perdue en pleine nature lorsqu’on la découvre via l’avenue Eugène Augias, qui conduit de la route de Hyères à La Crau, la gare jouxte en fait toute la zone industrielle de La Garde (à qui elle tourne pour l’instant le dos). Un secteur à la circulation archi-saturée qu’il ne faut surtout pas charger davantage. L’enjeu de la consultation actuelle consiste donc à recueillir les avis et observations de tous ceux qui fréquentent actuellement le secteur (salariés, usagers, entreprises, collectivités) pour trouver le meilleur compromis.
Principal point à trancher pour cela : le positionnement précis de la gare et des parkings. Faut-il les dessiner sur les terrains de l’entreprise Fabémi ou se rapprocher un peu plus d’une zone plus fréquentée en se glissant vers l’avenue Antoire Becquerel et l’avenue de Draguignan ? « La volonté municipale, c’est d’avoir quelque chose de fonctionnel en termes de complémentarité des modes de déplacements, pose Jean-Louis Masson, maire de La Garde. Si ça peut impacter le moins possible la zone industrielle et les propriétés privées, c’est mieux. Si on peut concevoir un projet dans lequel il n’y a pas une densification de la circulation c’est encore mieux. La question de l’accès à l’autoroute se pose aussi. »