Sangliers en ville : l’Union des chasseurs seynois en pétard
L’image d’une dizaine de sangliers batifolant la semaine dernière sur l’avenue Salvador-Allende a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Et n’a pas manqué, une nouvelle fois, d’alimenter le débat au sujet des battues sur le massif de Sicié, via des commentaires parfois peu amènes à l’endroit de l’Union des chasseurs seynois. Laquelle, pour ceux qui en doutaient, n’est pas du genre à se laisser tirer dessus à boulets rouges.
« La régulation des sangliers est obligatoire sur tout le territoire français », rappelle déjà l’association, qui explique n’effectuer que « à battues maximum par an sur le massif et le Domaine de Fabrégas, d’octobre à fin février. » Au sujet des conditions de sécurité, les chasseurs précisent que « ces battues ont lieu le matin », qu’elles « ne bloquent jamais tout le massif »demanièreà« permettre aux autres utilisateurs de se promener ou de pratiquer les sports de pleine nature. »
Quant au groupe de « cochons » aperçu du côté des Maurelles, l’Union des chasseurs seynois martèle n’être en aucun cas responsable de cette
« descente » dans les quartiers sud, comme certains ont pu le prétendre. « Les animaux causent des dégâts sur les mêmes zones toute l’année, expliquent les chasseurs. Notre société assure des visites auprès des propriétaires visant à l’installation de clôtures électriques et autres techniques pour résoudre les nuisances occasionnées par les sangliers. Elle intervient aussi pour des actions de jour comme nuit pour repousser les animaux dans le massif. »
Et de préciser enfin : « Jamais nous ne sommes intervenus pour des tirs sur les sangliers dans les propriétés. C’est uniquement sur ordre du préfet que des interventions sont mises en place par des agents assermentés. »