« Ça va », (r)assure Grosjean
P «hysiquement, ça va », assure Ro- main Grosjean, qui a quitté hier matin l’hôpital militaire de Bahreïn, où il récupérait des blessures subies lors de son accident dimanche durant le Grand Prix de Bahreïn.
« J’ai la main gauche bien abîmée, la main droite va plutôt bien, une entorse à la cheville gauche et le genou gauche enflé, mais ça n’est pas une grande inquiétude. La douleur est très supportable, je suis au paracétamol », a-t-il confié.
L’équipe Haas a indiqué dans un communiqué que le pilote français allait suivre un « traitement privé pour ses brûlures subies au dos des mains et restera à Bahreïn pour le moment ».
« La priorité est de soigner mes mains pour essayer d’être au GP d’Abou Dhabi (le13décembre, Ndlr) mais aussi pour les 50 ou 55 ans qu’il me reste », dit celui qui dispute vraisemblablement sa dernière saison en F1, faute de disposer d’un volant l’an pro- chain.
« J’ai besoin de remonter dans la voiture »
« J’ai besoin de remonter dans la voiture pour savoir où j’en suis, ce que je suis capable de faire, si j’ai encore envie, si la passion est encore là et si je n’ai pas peur, explique le pilote de 34 ans. J’ai dit à mes proches : désolé, c’est violent d’entendre ça mais faut que vous compreniez que j’en ai besoin. » Mais si sa main gauche ne fonctionnait pas la semaine prochaine, Grosjean l’assure : « Je ne prendrai pas le risque de rouler. » En attendant, il sera remplacé par le pilote d’essais et de réserve de Haas, le Brésilien Pietro Fittipaldi, qui fera ses débuts ce week-end au Grand Prix de Sakhir, toujours à Bahreïn.