« Remonter en Division »
Après une saison blanche, Les Renards de la vallée du Gapeau du président Vincent Bidaut espèrent rejouer dès janvier. Les Renardeaux ont eux ressorti leur museau dehors depuis mardi
Une double peine difficile à encaisser. Après l’inondation de leur terrain à Solliès-Pont en novembre 2019, la pandémie mondiale a gelé toutes les compétitions de baseball en 2020. Mais Les Renards de la vallée du Gapeau voient petit à petit l’horizon s’éclaircir. Leur structure homologuée a été en partie réparée au mois d’août pour les catégories jeunes grâce notamment à la communauté des communes de la vallée du Gapeau. Et le club espère qu’une décision sera prise en 2021 pour terminer la restauration.
En attendant, les Renardeaux ont repris le chemin de l’entraînement mardi sous le regard du président Vincent Bidaut. Cet ancien boxeur évoque les ambitions du club pour une saison qui – on l’espère ! – devrait redémarrer en janvier.
Quels objectifs vous êtes-vous fixés pour la saison si celle-ci se joue normalement ? On veut engager nos cinq équipes en championnat : deux en U, une en U et deux en seniors. Nous souhaitons participer à toutes les compétitions jeunes que l’on peut nous proposer. Notamment en U et U avec les Opens de France. On vise les titres de champion Paca en U et U, afin d’être présents aux play-offs pour les championnats de France. Les jeunes demeurent essentiels au bon développement du club. Mais nous n’oublions pas pour autant nos objectifs chez les seniors. On a d’ailleurs nommé un manager, Geoffrey Moschetti, en , assisté de Cyril Vigneau et de Jonathan Buche.
Le but : remonter en Division en intégrant nos meilleurs ados de ans et plus pour qu’ils progressent face à de gros batteurs et de puissants lanceurs.
Votre regard sur les Renardeaux de la vallée du Gapeau ?
Pour le club, nous ne souhaitons pas former uniquement des joueurs qui ont la vocation de s’engager dans une filière de haut niveau. Même si ceux qui prennent ce chemin représentent une richesse et une fierté pour nous. On les accompagne du mieux possible. Certains parviennent à jouer en équipe de France dans leur catégorie d’âge. Comme Cassandra Vigneau (U) qui est devenue championne d’Europe en à Rouen. Elle pourrait prétendre à une sélection pour la coupe du monde de baseball au Mexique en mars . Lilian Bidaut (U) a aussi intégré l’équipe de France en lors des championnats d’Europe en République tchèque. On a de bons espoirs cette année avec Gaël Austernaud (U) et Dorian Bouniol (U), qui sont au pôle espoirs de Montpellier. Lilian et Djampel Montagne intègrent, eux, le pôle espoirs élargi pour effectuer des regroupements une fois par mois avec les internes du pôle. Sans oublier Kenny Esposito et Arthur Bidaut (U), aussi formés chez nous, qui évoluent au pôle France de Toulouse. Et pour aller au bout de leur rêve, ils espèrent obtenir une bourse pour aller jouer aux États-Unis. Toutes les catégories sont représentées et cela prouve que nous sommes un club formateur avec de la place pour tous !
Comment vivez-vous ce deuxième confinement ? On a rattaqué mardi avec les jeunes et ça fait du bien de reprendre nos marques. Mais quelque part, nous avons toujours la crainte de perdre le lien avec nos joueurs.
Car habituellement, nous passons heures par semaine avec eux [toutes catégories confondues] sur le terrain. Avec ce véritable sport-passion, il s’avère difficile de s’entraîner seul dans sa chambre. Même si nous avons gardé des contacts vidéo et téléphoniques réguliers. Avec des exercices physiques proposés, des points de règlement et des objectifs individuels abordés...