Plus c’est long, moins c’est bon
Battues à cinq reprises en cinq manches, les Raphaëloises ne semblent pas taillées pour les longues odyssées. Elles devront donc prendre ce soir leur rendez-vous avec les Cannoises par le bon bout
Winters
Blenckers
Bouzinac
Libero : Margirier
Davidovic
Gatard, Pezlj, Mauriat, Garcia. Entr. : Alexis Farjaudon.
LIGUE A FÉMININE
journée
Milos
Correa
De Hoog
Sager-Weider
Dekany
CANNES
Salle Pierre-Clere
Brcic
Felix
White
Libero : Sain
Remp. : Ebatombo, Starcevic, Le Thuc, Mayer, Castillo Vital. Entr. : Filippo Schiavo.
Cinq fois. À cinq reprises cette saison, les filles d’Alexis Farjaudon se sont inclinées au terme de leurs rencontres jouées en cinq manches. Cinq défaites pour autant de manches décisives disputées et, samedi dernier, des regrets, de la colère même, du côté de l’entraîneur raphaëlois qui, après la victoire de Terville-Florange (32) à Pierre-Clère, parlait d’un sentiment de « honte ».
« Être prêt tout de suite »
Aujourd’hui «un peu apaisé », le technicien raphaëlois qui leur a rappelé, « vidéo à l’appui », que leurs deux premiers sets face aux Lorraines et que sa sortie dans nos colonnes au soir
Remp. :
était justifiée, sait que ses joueuses devront entamer le match face aux Cannoises par le bon bout.
« Quand on commence mal nos matches, on se met en difficulté, analyse Farjaudon. On se met ensuite à courir après le score et on y laisse beaucoup d’influx, beaucoup d’énergie. Alors, après mon coup de gueule de lundi, j’ai donc été très attentif tout au long de notre semaine à ce qu’elles soient dedans dès le début aux entraînements. Il faut être prêt tout de suite et attaquer d’entrée. » Mordantes d’entrée à Mougins (0-3), puis contre Paris Saint-Cloud (3-1) en octobre, les Raphaëloises devront donc l’être à nouveau ce soir face à Cannes. Car après les trois derniers revers, tous concédés sur le même score de trois manches à deux, elles savent qu’elles ne peuvent s’embarquer dans un long bras de fer. Surtout face à une équipe que Farjaudon juge « athlétique ». Surtout face à cette formation azuréenne qui dispose de vingt joueuses professionnelles, quand le Saint-Raphaël Var VB en compte seulement onze dans ses rangs.