Les Bleus de retour, Gabin Villière forfait
Après avoir commenté, dans Nice-Matin, la désignation de Sophie Cluzel comme tête de file de la majorité aux régionales, la ministre reconnaît y avoir songé avant d’y renoncer en raison de la crise.
Si, pour La République en marche, les élections régionales ne sont pas une mince affaire, c’est en tout cas une affaire de femmes.
Après la désignation le 16 février de la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, Sophie Cluzel, comme chef de file de la majorité présidentielle en Région Sud Provence-AlpesCôte d’Azur dans la perspective du scrutin régional des 13 et 20 juin, sa collègue chargée de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal reconnaît qu’elle a ellemême été fortement tentée d’y aller. « C’est une région que j’aime. J’y suis viscéralement attachée ». Confirmant qu’« effectivement » , elle a eu envie de se lancer, la ministre de l’Enseignement supérieur explique avoir renoncé à cette idée en raison de la crise. « J’étais en train de m’occuper des étudiants.
Très sincèrement, je me suis dit que cela n’était pas raisonnable parce que ceux qui avaient le plus besoin de moi, c’était les étudiants. »
« Un projet fondé sur la relance »
Expliquant échanger régulièrement avec Sophie Cluzel, Frédérique Vidal approuve ce choix.
« Sophie est en train de construire le programme et la liste, de regarder qui a envie de rejoindre un projet pour les régionales fondé sur la relance de notre pays et les conditions d’un soutien à tout ce qui est fait par le gouvernement pour éviter que l’économie ne s’effondre. Ce qu’on espère tous, c’est que ces régionales marqueront le moment où la vie pourra reprendre parce que la vaccination aura joué son rôle. »
Dans une interview à notre journal, jeudi, Sophie Cluzel a assuré vouloir élargir la majorité présidentielle « à la société civile, à tous ceux qui ont cette région chevillée au corps et au coeur ».
Faire barrage au Rassemblement national
Refusant de s’exprimer « maintenant » sur une alliance avec le sortant LR Renaud Muselier au premier tour, Sophie Cluzel explique vouloir faire barrage au Rassemblement national. « Il est temps que l’on se réveille ! », estime-telle.