« Une Maison pour les victimes de violences conjugales »
A l’occasion de la Journée des droits des femmes, le 1er adjoint Jean-Pierre Colin, en charge du sujet, présente les projets destinés à mieux prendre en charge les femmes battues
La Seyne
A «vec plus de 500 personnes concernées par les violences conjugales à La Seyne, on se doit d’en faire une des priorités du mandat, d’autant que le phénomène s’est accentué avec le confinement ». Premier adjoint de Nathalie Bicais, JeanPierre Colin compte, parmi ses délégations, celle de la défense de la cause féminine, « en particulier les violences faites aux femmes », précise-t-il. « Je prends donc le sujet à bras le corps », affirme l’élu qui, en ce 8 mars, dresse un « premier bilan d’étape » et détaille les projets.
Quelle est la situation à
La Seyne en matière de violences conjugales ?
Les associations nous indiquent qu’il y a entre et personnes à La Seyne qui sont victimes de violences conjugales. C’est donc une priorité du mandat affichée par Nathalie Bicais, raison pour laquelle, elle a souhaité confier cette délégation à son premier adjoint. Je me suis donc plongé dans ce dossier avec la volonté affirmée que La Seyne soit la ville où l’on s’occupe le mieux de ces questions. Et ce, sachant qu’il y a un passé puisque la mairie s’est déjà impliquée sur ce sujet au cours des années précédentes. Mais malheureusement, la crise sanitaire a renforcé le problème : le confinement a entraîné des tensions dans les couples, lesquelles peuvent déboucher sur des violences. Et dans % des cas, ce sont les femmes qui en souffrent.
Comment travaillez-vous sur ce dossier ?
J’ai multiplié les consultations depuis six mois et rencontré les acteurs impliqués dans la démarche interprofessionnelle initiée par le barreau de Toulon (lire ci-contre, Ndlr). J’ai aussi rencontré Chantal Molinès, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité. En septembre, nous avons nommé une chargée de mission, Cécile Bass, qui est une maman issue du quartier Nord de La Seyne où, moins qu’ailleurs, les femmes ont la possibilité de quitter le foyer faute de moyens. On va aussi désigner une « référente femmes » au sein de la police municipale. Et on travaille avec les associations, comme l’Avef et l’AAVIV(), qui a mis en place un point d’accueil au sein de l’hypermarché Auchan. C’est important car les femmes battues ont besoin d’un lieu où elles