Porter le nombre de logements d’urgence deà”
peuvent s’exprimer en toute confiance, à l’extérieur du foyer, par exemple en faisant les courses afin de ne pas éveiller les soupçons du conjoint violent.
Y a-t-il assez de logements d’accueil à La Seyne pour les femmes battues ? Il y a actuellement six logements d’urgence à
La Seyne pour accueillir temporairement (de jours à un mois) les femmes battues avec leur(s) enfant(s). Nous souhaitons passer à quinze. Nous y travaillons avec Corinne Chenet, qui a été nommée viceprésidente de THM (l’office en charge du logement social dans l’aire toulonnaise). Nous menons à cet égard un vrai travail métropolitain car une femme battue à La Seyne sera davantage en confiance si elle trouve un relogement à Toulon plutôt qu’ici. Ce sont des appartements dont personne ne connaît l’adresse, afin d’assurer le maximum de discrétion. Le travail est mené en coordination avec les associations et la Caf, ainsi qu’avec les bailleurs sociaux et privés. La mise en place d’une plate-forme de relogement numérique, à l’échelle de la métropole, est également projetée.
D’autres projets sontils dans les tuyaux ?
Le principal porte sur la création d’une Maison des victimes, en centreville, qui fonctionnera par l’intermédiaire du réseau associatif et avec des financements de la Région, dans le cadre de son plan d’aide aux victimes (un budget de euros par an est projeté). Il s’agira de la première maison régionale des victimes de violences conjugales. L’objectif est de l’ouvrir en septembre prochain – et je proposerai qu’elle soit baptisée du nom de Françoise Giroud, qui fut nommée en secrétaire d'État chargée de la Condition féminine et qui a donné tout son sens à ce combat. Cette maison permettra aux associations de se regrouper, et aux personnes concernées de venir s’exprimer et de chercher des solutions.
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1. Association vivre en famille (Avef) : 04.94.06.67.34.
Association d’aide aux victimes d’infractions du Var (Aaviv) : 04.98.00.46.80