Ces lieux tropéziens qui
Mais quelles sont les origines de ces lieux-dits, rues ou quartiers de Saint-Tropez ? Un bond dans
Tout le monde s’est un jour interrogé sur l’origine d’un nom de rue, de quartier. L’explication est d’autant plus difficile à retrouver si le terme a été déformé par le jargon populaire et n’a plus vraiment d’origine historique. Saint-Tropez n’échappe à cette règle. Au fil d’une balade dans la ville et ses environs, le cépoun Serge Astezan, mémoire vivante de la cité, et Laurent Pavlidis, historien et responsable de la citadelle (en photo ci-contre) viennent rétablir quelques vérités et éclairer certains noms d’un jour nouveau. Un bond dans le passé qui rappelle aussi le visage de ce qui était encore un village de pêcheurs quand Roger Vadim vint y tourner « Et Dieu créa la femme », révélant Brigitte Bardot et faisant connaître Saint-Tropez dans le monde entier.
À cette époque, les quartiers de la Pointe, la Gare, les Capucins, qui étaient les plus peuplés, avaient une forte identité et nourrissaient quelques rivalités. Cela passait par des matchs de football que les gamins disputaient âprement au pré des pêcheurs. Et moins pacifiquement le jeudi, jour sans école, par des « castagnes » à la citadelle, façon Guerre des boutons ! Les minots en décousaient à coups de lance-pierres, d’arcs et des flèches, d’arbalètes artisanales. Cet attachement à leur quartier, les Tropéziens l’ont un peu perdu avec le temps et les anciens y repensent parfois avec nostalgie. Alors, c’est un peu plus pour eux que pour les autres que l’on reprend l’Histoire là où elle s’est parfois arrêtée...