Si la gendarmerie m’était contée par les Playmobil®
Mise en scène avec de petites figurines, la prochaine expo du musée de la place Blanqui promet d’attirer petits et grands sur les traces de la force armée, de la maréchaussée à aujourd’hui
Ces derniers jours, des centaines de figurines bigarrées d’une célèbre marque de jouets allemande et leurs décors tout aussi chatoyants ont envahi une partie du Musée de la gendarmerie et du cinéma. Pas de panique, l’ancienne caserne n’a pas une nouvelle fois changé d’affectation pour répondre aux besoins croissants de places en crèche. Non, ces Playmobil® seront au coeur de la scénographie de la prochaine exposition temporaire. « Jusqu’ici, celles-ci ont été axées sur l’aspect cinéma du musée. Cette fois-ci, j’ai voulu mettre en avant le côté gendarmerie », souligne Laurence Durieux, la conservatrice. Pour s’inspirer, elle est logiquement allée voir du côté du musée... de la gendarmerie. Celui de Melun (Île de France). « C’est là que j’ai découvert leur exposition retraçant plusieurs moments clé de l’histoire de la force armée au travers de
ces petits personnages », poursuit-elle, tombée sous le charme.
Et elle n’est pas la seule, le nombre de visiteurs du musée de Melun a explosé avec l’engouement suscité par ces mises en scène ludiques. Il en sera de même à Saint-Tropez où différentes « enquêtes insolites » (lire par ailleurs) seront animées par ces figurines.
Intriguer les enfants pour leur enseigner
Il faut dire qu’outre l’agrément visuel, celles-ci constituent également un moyen efficace de toucher un nouveau public. « L’objectif est bien d’éveiller la curiosité des enfants et ainsi de nous permettre de leur faire apprendre des choses plus sérieuses à travers ces jouets. »
Bien sûr, ils seront surtout là pour accompagner des panneaux explicatifs plus traditionnels et ainsi permettre de visualiser les événements décrits. Mais au fait, elle est pour quand cette
exposition ? « Pour le moment, nous n’avons pas de renseignements sur la réouverture des musées. Ce qui est certain, c’est que nous avons mis cette période de fermeture forcée à profit pour peaufiner cette exposition. Maintenant qu’elle est prête, j’ai hâte de la montrer ! », ponctue Laurence Durieux.