Var-Matin (Grand Toulon)

La Bande à Bonnot

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La gendarmeri­e impériale à Waterloo

En , la bataille de Waterloo marque la fin du règne de Napoléon. Une défaite que l’on n’aime guère rappeler mais où la gendarmeri­e, alors impériale, s’est fort bien illustrée. Cette séquence de l’histoire de France a d’ailleurs bien failli terminer sur grand écran. En effet, Richard Balducci, à qui l’on doit Le Gendarme de SaintTrope­z avait écrit un e scénario pour sa saga avec Louis de Funès. Néanmoins, la disparitio­n de ce dernier n’a

pas permis de tourner cet épisode où Cruchot et ses camarades devaient se retrouver sur le champ de bataille à prodiguer des conseils à l’empereur.

Au début du XXe siècle, la Bande à Bonnot, groupe anarchiste criminel, marque une escalade technologi­que de la violence. La force publique, disposant souvent de moins de moyens que les brigands, était dépassée. La presse dénonce alors leur incapacité à agir. Ce fut donc un grand événement lorsque, le  avril , la gendarmeri­e met la main sur Jules Bonnot, leader de la bande organisée. On parle alors d’une foule de   badauds, amassés autour de la planque du bandit. Il y restera retranché pendant quatre heures, résistant à trois assauts mais finissant mortelleme­nt blessée. La fin d’une époque...

La profession aujourd’hui

Drones, jumelles laser, armement et véhicules modernes : Au cours des cinquante dernières années, la gendarmeri­e a beaucoup évolué. Et ses missions aussi.

L’exposition met en exergue l’arrivée des femmes dans la force armée avec notamment, à partir de l’année , leur promotion à des postes d’officier.

Autre focus : le Groupement d’interventi­on de la gendarmeri­e nationale (GIGN), une unité d’élite qui s’est notamment illustrée en  dans la prise d’otages du vol Air France  et à laquelle l’assaut du GIGN a mis fin au détourneme­nt.

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