Var-Matin (Grand Toulon)

Paris-Nice dans le Var en cinq dates Le tracé final chamboulé

La crise sanitaire et le confinemen­t le week-end auront eu raison des deux tracés initialeme­nt dessinés dans l’arrière-pays niçois. La suite sera connue aujourd’hui

- R.L. (AVEC AFP)

Il est écrit que rien ne sera simple avec le final de Paris-Nice. Il y a un an, l’explosion rapide des cas de Covid-19 avait obligé les organisate­urs à raccourcir d’une journée la course, qui s’était terminée au sommet de La Colmiane par la victoire d’étape de Nairo Quintana et celle au général de l’Allemand Maximilian Schachmann. Pour l’heure, la fin du tracé de cette 79e édition n’est pas encore connue. Ce que l’on sait, c’est qu’il ne respectera pas le parcours initialeme­nt dessiné. « En tout état de cause, ces étapes ne pourront se dérouler qu’en dehors de la zone confinée et à huisclos », a déclaré la préfecture des Alpes-Maritimes dans un communiqué. Le prolongeme­nt d’un troisième week-end confiné dans la zone littorale du départemen­t de vendredi 18h à lundi 6h remet en cause beaucoup de choses. A commencer par le départ de l’étape de samedi prévu à Nice et la quasi-totalité de l’étape de dimanche, qui devait partir du coeur de Nice pour arriver sur la Promenade des Anglais. Pour l’heure, ASO, l’organisate­ur n’a pas souhaité communique­r. Des réunions entre l’organisate­ur et les services de l’État pour « adapter le parcours » de la course se sont multipliée­s. « Il y a plusieurs hypothèses sur la table », souffle un proche du dossier.

Etape avancée samedi ?

Pour l’étape de demain, la donne semble simple. Longue de 166,5 km, elle pourrait être réduite d’une trentaine de kilomètres, ce qui signifiera­it que le départ serait avancé depuis la zone “libre” après le col de Vence, le reste de l’étape de Coursegoul­es jusqu’à La Colmiane, en passant par les vallées de l’Estéron et du Var n’étant pas concerné par la zone confinée. Pour dimanche, l’équation est beaucoup plus complexe car la majeure partie de l’étape est en zone confinée.

Mercredi soir, Christian Estrosi, le maire de Nice, avait demandé au préfet « l’annulation de l’arrivée du ParisNice telle que programmée », disant vouloir la réserver aux piétons et cyclistes amateurs pour leurs sorties autorisées au cours de ce week-end de confinemen­t. Si aucune solution de repli n’est trouvée, la course risquerait de s’arrêter comme l’an passé au sommet de La Colmiane.

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Maximilian Schachmann dans la montée de La Colmiane l’an passé.
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