Un scanner ultra moderne à l’hôpital
Le service de médecine nucléaire du Chits s’équipe d’un TEP Scan « numérique », le premier du Var. Plus rapide et moins irradiant, il permettra de fluidifier les délais de rendez-vous
Il pèse cinq tonnes, est installé dans un local ultra-protégé par l’épaisseur des parois (au total 9 tonnes) et coûte la bagatelle de 3 millions d’euros. Lui, c’est le TEP Scan « numérique », le petit dernier de l’équipement high-tech du service de médecine nucléaire du Centre hospitalier intercommunal Toulon - La Seyne (CHITS), unique dans les hôpitaux publics du Var. « Les patients bénéficient d’un examen de meilleure qualité, plus rapide (entre 10 et 15 minutes), moins irradiant, d’un diagnostic précoce, d’une évaluation plus précise, d’un meilleur suivi », a loué, hier matin, le Dr Patricia Carrier, chef de service de médecine nucléaire, chef de pôle des consultations externes, auprès d’Hubert Falco, président du conseil de surveillance, venu inaugurer cet équipement nouvelle génération en présence notamment du délégué varois de l’Agence régionale de santé (ARS) aux côtés du directeur, Michel Perrot. À quelques heures de son départ à la retraite (1), le chef d’établissement a été remercié par le chef de service « pour son soutien sans faille depuis neuf ans ». « Vous n’avez jamais eu peur d’investir dans le service, que ce soit sur la qualité du plateau technique, les moyens humains ou les opérations de travaux qui en découlaient », a déclaré le Dr Patricia Carrier aux côtés de Christine Desgranges, cadre de santé, remerciant le directeur des achats, M. Tadl, et Philippe Fevrier, ingénieur des travaux. « Là est toute la force du collectif, un esprit qui permet d’avancer avec le patient au centre des préoccupations », a insisté Hubert Falco. Grâce au feu vert de l’ARS, du soutien de la communauté médicale et du service de médecine nucléaire de l’HIA SainteAnne, il a permis de diminuer les délais de rendez-vous des patients face à une activité accrue illustrée par les 4 500 examens prescrits par les généralistes et spécialistes. 1. Nous y reviendrons dans une prochaine édition.