«Une année de travail difficile», pointée par le syndicat Sud Santé de l’hôpital Henri-Guerin
C’est sans invité extérieur, avec masque et dans le respect des règles de distanciation que s’est tenue hier matin la 14e assemblée générale du syndicat Sud Santé-Sociaux du centre hospitalier Henri-Guérin. En ouverture de séance, le secrétaire général de la section et secrétaire départemental adjoint, Arnaud Troubady a présenté la situation sur le plan national, et notamment les griefs du syndicat à l’encontre du Ségur de la santé : « Sud déplore la signature du Ségur de la santé qui n’est pas à la hauteur de l’investissement et du professionnalisme des personnels. Le compte n’y est pas. À ce jour beaucoup trop d’agents restent exclus de toute revalorisation. Nous ne pouvons accepter les propositions du gouvernement qui entraînent une rupture du principe d’égalité de droit. C’est pourquoi nous ne l’avons pas signé ».
« Trop de contrats précaires »
Au niveau local, le secrétaire est revenu sur une année de travail difficile notamment en mars et avril dans un contexte de crise sanitaire sans précédent et a exprimé les attentes du syndicat : « Nous travaillons à la pérennisation de notre personnel car il y a trop de contrats précaires. Nous attendons avec impatience le nouveau projet d’établissement qui doit amener une dynamique positive pour l’ensemble du personnel ».
Et de conclure : « Notre progression au niveau local et départemental prouve que le syndicat Sud Santé-Sociaux est sur le bon chemin ».