Macarro et Fréjus s’attendent à une « grosse bataille »
La route pour les demi-finales des play-offs passe par un gros coup sur le parquet de Nancy. Daniel Macarro, central de Fréjus, livre son ressenti sur cette rencontre et la saison des siens.
Forts d’une victoire probante face à Saint-Jeand’Illac, les volleyeurs de Fréjus se déplacent ce soir sur le parquet du leader Nancy (18 h). Avec la ferme intention de poursuivre leur route vers les demi-finales des play-offs de Ligue B. Un chemin qui passe par une victoire impérative en terres lorraines.
La mission ne semble cependant pas impossible. Déjà qualifiés, les hommes d’Éric Ngapeth manqueront peut-être de motivation. Ils se sont d’ailleurs inclinés à Mende il y a trois jours. Le central espagnol de Fréjus, Daniel Macarro, 27 ans, nous livre ses impressions.
Que pensez-vous de la saison de Fréjus et comment vous sentezvous au sein de l’équipe ? Tout se passe bien, individuellement comme collectivement. Je me sens très bien ici, à Fréjus dans la vie, comme au sein de l’équipe. Maintenant, il faut que l’on termine correctement le travail.
C’est votre deuxième saison au sein du club de Fréjus. Auparavant, vous avez évolué dans le championnat espagnol. En comparaison, à quel niveau situez-vous la Ligue B ?
Avant Fréjus, j’ai effectivement joué à Palma de Majorque et à Almería. Le niveau de la Ligue B paraît un petit peu en dessous de la première division espagnole. Mais ici, le championnat est très homogène. Toutes les équipes peuvent gagner chaque week-end.
La Ligue vous a placé dans l’équipe de la semaine et vous êtes, sur le plan statistique, le meilleur contreur du championnat. Comment percevez-vous cela ?
Je suis content, car ça montre que je progresse. Je le ressens au block et dans la relation avec le passeur. Et je suis bien physiquement. Tout ça, c’est le fruit du travail, c’est satisfaisant.
Que pensez-vous de votre victoire face à Saint-Jean-d’Illac ?
Il fallait absolument rebondir après notre défaite à Mende. On a fait ce qu’il fallait faire.
Comment analysez-vous l’équipe de Nancy, et notamment leurs centraux Plak et d’Halmeida, voire leur attaquant De Leon ? On n’a pas grand-chose à perdre, mais beaucoup à gagner. Si on joue comme face à Illac, tout est possible. Avec les centraux de Nancy, ça va être une grosse bataille. Quant à De Leon, c’est un très bon joueur, difficile à contrer. Mais il ne sera pas le seul en face...