Var-Matin (Grand Toulon)

Moins de kilomètres aujourd’hui, un circuit dimanche

- R.L. ET C.R.

Cette année, Paris-Nice ira à son terme et c’est l’essentiel. Il y a un an, avec l’explosion des cas de Covid, la course avait dû s’arrêter au sommet de La Colmiane le samedi. Les parcours prévus dans les zones confinées ont valsé ces dernières heures, mais cette e édition connaîtra bien une huitième et dernière étape. Hier matin, il était à peine h quand Christian Estrosi a dévoilé les villes-étapes des deux dernières journées, au micro de France Bleu Azur (Le Broc-La Colmiane, Plan-du-Var - Levens). Il fallait alors trouver des communes qui soient dans la Métropole Nice Côte d’Azur mais en dehors de la zone confinée. « Je me suis opposé à l’arrivée de Paris-Nice. On ne peut pas dire aux Niçois, “vous restez confinés” et permettre une compétitio­n qui arrive sur la Promenade des Anglais. Personne n’aurait pu le comprendre,

a exposé le maire de Nice. J’ai demandé que la course ne vienne pas à Nice et dans les zones confinées. L’organisati­on du Paris-Nice a proposé un plan B qui me paraît acceptable, car il est hors zone confiné. Naturellem­ent il n’aura pas le même éclat et le même rayonnemen­t, mais ce sont de beaux endroits de la Métropole qui seront traversés ».

Exit la place Masséna, le col de Vence (aujourd’hui) le col d’Eze ou la Promenade des Anglais (demain). Les coureurs vont découvrir un départ depuis le lac de Broc ce matin et retrouvero­nt rapidement le tracé initialeme­nt prévu après avoir remonté la vallée de l’Estéron. Pour dimanche, il a fallu tout changer, et c’est une boucle d’une trentaine de kilomètres (Levens- La Roquette-sur-Var, Plan-du-Var, Duranus et retour à Levens où l’arrivée sera jugée devant le grand Pré) à accomplir trois fois qui sera au menu. « Ce n’est pas l’arrivée typique à Nice, mais le plus important, c’est d’être sur le vélo et de pouvoir courir », estimait le Provençal Julien El Farès (EF), en apprenant le parcours juste après avoir terminé l’étape. « On fait avec. Depuis un an, on a appris à vivre dans l’incertitud­e ». « C’est perturbant mais ce sera pareil pour tout le monde », assure Christophe Laporte. Et le remodelage du début d’étape aujourd’hui « ne changera pas grand-chose,

pense Julien Jurdie, le directeur sportif d’AGR-Citroën. La course sera un peu plus nerveuse sur un format assez court, mais on a l’habitude d’avoir ce genre d’étapes depuis quelques années. Le départ va être très difficile, avec une belle bosse d’entrée (la côte de Gilette). Il va falloir bien gérer ce départ et ensuite l’approche de la Colmiane sera la même que prévue. » « Le col de Vence pouvait permettre à une grosse échappée de partir, mais il y a aura la côte de Gilette à la place et quand même de la compétitio­n », glisse Kenny Elissonde. Aux coureurs de le démontrer aujourd’hui.

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