« Prêts à livrer un combat »
Avant la trêve internationale, les Rebelles se déplacent en Gironde chez la lanterne rouge. Malgré les absences en base arrière, le TSCV espère bien s’imposer avec son récent joker médical danois.
Dans la famille BergerWierzba, le Toulon/Saint-Cyr Var handball demande la petite soeur, Maria (photo ci-dessous). À 18 ans l’arrière gauche, cadette de la demi-centre Anna (20 ans), a signé avec les Rebelles mercredi comme joker médical pour pallier l’absence de l’internationale néerlandaise Charris Rozemalen, touchée au genou jusqu’à la fin de saison. « Avec la blessure de Dounia Abdourahim [samedi dernier contre Dijon, Ndlr], on est en difficulté dans ce secteur de jeu, confie l’entraîneur toulonnais, Stéphane Plantin. On pensait avoir une joueuse de plus en base arrière avec la venue de Maria, mais ce ne sera pas le cas à Mérignac. Et, même si cela ne s’avère pas évident, elle devrait jouer plus de minutes que prévu. L’avantage, c’est qu’elle évolue juste à côté de sa soeur et qu’il existe déjà un automatisme. »
« Une dimension plus dramatique »
Une nouvelle petite sirène lancée dans le grand bain de la Ligue féminine de handball. Si, comme son aînée, Maria s’acclimate bien à l’air iodé de la rade toulonnaise, elle pourrait prolonger son aventure varoise puisque son contrat prévoit une option de prolongation pour la saison 2021-2022. Mais l’internationale U19 danoise, en provenance du Hjortshøj-Egaa Idraetsforening à Aarhus, n’a pas beaucoup de matches pros dans les pattes et ne devrait pas être la clé de ce déplacement chez la lanterne rouge du championnat. «Il s’agit vraiment d’une bonne opportunité pour progresser. Je suis impatiente de démarrer cette première expérience à l’étranger. Et j’ai la chance d’avoir ma soeur. Anna m’aide à m’intégrer et à comprendre le système de jeu de l’équipe », explique Maria Berger-Wierzba.
Et sans Jessy Kramer (arrière gauche), Dounia Abdourahim (demicentre) ni Charris Rozemalen (arrière droite), les Rebelles s’attendent à une forte pression d’entrée, comme face à Dijon. La capitaine Chloé Bulleux, ailière droite de formation, devrait à nouveau dépanner en base arrière. Et la jeune Lisa Poissenot (demi-centre du centre de formation de 20 ans) gratter encore plus de temps de jeu. « Avec cette formule de play-downs, tout le monde peut battre tout le monde. Il y a une dimension plus dramatique qui va au-delà du simple aspect technico-tactique, poursuit le coach. On rencontre une équipe qui ne veut pas se faire décrocher. Je pense que nous serons confrontés à un gros rythme et à beaucoup d’agressivité. Il faut se tenir prêt à livrer ce combat et à encaisser des coups dès les premières minutes. »
L’engagement physique, le dépassement de fonction et la jeunesse. Voilà trois éléments déterminants du côté des Varoises pour battre les Girondines de Christophe Chagnard. Et si les Rebelles y parviennent, elles resteraient dans le haut du classement en laissant les Foudroyantes en plein doute.