L’oeil de l’expert
Nicolas Gillio : « Il existe des périodes (Fêtes de fin d’année, période estivale pour les villes touristiques, etc.) où la fréquentation du centre-ville peut être mise à profit par les associations de commerçants pour animer davantage que d’habitude les rues commerçantes. Pour autant, une animation régulière du centre-ville permet de développer la fréquentation et de créer des habitudes pour des consommateurs locaux qui auraient tendance à se rendre en périphérie lorsqu’ils y sont déjà résidents pour leurs achats. Il existe une forte corrélation entre l’animation d’un centre-ville et son dynamisme : il s’agit d’un commerce « de destination », c’est-àdire que l’on s’y rend exprès pour des magasins qui ne sont pas en périphérie ou dans les villes proches, le centre-ville devient une destination en raison de son attrait pour y consommer des produits particuliers (commerces de bouche, achats exceptionnels, etc.) et y flâner dans un cadre attractif et différent de la zone commerciale de périphérie. Plusieurs villes ont développé des rues piétonnes dans cette perspective et mettent en place des animations de rue, accueillent des évènements culturels ou développent des partenariats entre évènements sportifs, culturels ou autres afin d’optimiser pour les commerçants le bénéfice à tirer de ces évènements. Le but est de créer une expérience unique pour le consommateur et, surtout, l’inciter à revenir. »