Trois premiers patients transférés hors d’Ile-de-France
Ces trois patients ont été transférés, hier, par hélicoptère vers des hôpitaux de l’ouest de la France, Nantes, Angers et au Mans, a-t-on appris auprès de l’Agence régionale de Santé (ARS). Selon l’ARS d’Ile-de-France, trois autres patients seront transférés, aujourd’hui, deux vers la Nouvelle-Aquitaine et un vers les Pays-dela-Loire.
« Il faut l’accord des familles »
Pour que ces patients puissent être transférés, il faut « qu’ils soient dans un état stable » et que « les familles aient donné leur accord », a souligné Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis), d’où est parti un des patients hier.
Les transferts de ce weekend sont « à la marge » ,reconnait-on à l’ARS, mobilisée avant tout sur la poursuite de la campagne de vaccination en Ile-de-France. Si elle était décidée par les autorités, une évacuation plus importante de patients par TGV n’aurait lieu qu’en « milieu de semaine prochaine » car il y a «une énorme logistique à mettre en place », a expliqué M. Adnet. A la SNCF, où il faut entre 48 et 72 heures pour équiper une rame, on indiquait vendredi soir qu’aucune commande officielle n’avait encore été passée.
Des transferts importants à venir
Lors de sa conférence de presse jeudi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué que les autorités sanitaires se préparaient à transférer « des dizaines, voire des centaines » de patients des services de réanimation d’Ile-de-France. Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, avait affirmé de son côté qu’il y avait « entre 20 et 30 % de déprogrammation » des activités non urgentes pour faire de la place aux patients Covid.