Var-Matin (Grand Toulon)

En perdant à Nancy, Fréjus dit adieu aux demies

En commettant 29 fautes directes sur le parquet du leader nancéien, hier soir, les Fréjusiens ont sabordé leurs chances de continuer l’aventure des play-offs. La marche était trop haute.

- P. K.

L’ultime raté du Brésilien Szot, qui scellait ce cinquième acte de la phase de poules des play-offs, est symbolique de la prestation des Fréjusiens hier soir en terre nancéienne. Alors que la bande à Loïc Geiler s’était complèteme­nt relancée dans la course à la qualificat­ion pour les demi-finales des play-offs en battant SaintJean-d’Illac (3-1) la semaine précédente, elle n’a pas su faire fructifier en Lorraine les précieux points décrochés aux dépens des Girondins.

« On s’est mis beaucoup trop de pression sur les épaules », lâchait le coach varois à l’issue des débats (lire cidessous). Et pourtant, Fréjus avait parfaiteme­nt entamé les débats en signant un florilège de points gagnants dans le premier set. Conré terminait même un incroyable rallye d’une dizaine d’attaques (6-6). La solidité de la réception lorraine sur les plombs des serveurs varois, l’efficacité du bloc nancéien qui ne cessait de freiner les attaques fréjusienn­es et le placement irréprocha­ble des partenaire­s de Beneix en réception modifiaien­t la physionomi­e de la partie. Ainsi, malgré les éclairs de Szot (6 pts), Fréjus ne parvenait pas à se sortir des griffes d’un Nancy devenu surpuissan­t (25-18).

Des bourdes en rafale

Loïc Geiler avait bien tenté d’inverser la vapeur en changeant de passeur. En vain ! Branché en mode rouleau compresseu­r, Nancy débutait la deuxième manche sur un impression­nant 6-0. Les bras tentaculai­res de Plak avaient déjà éteint à deux reprises Conré et consorts. Pris dans la tempête, le coach fréjusien devait du reste brûler son second temps mort trois échanges plus tard (8-1) ! Fréjus n’y était plus. Entre les erreurs en attaque (5) et les fautes au service (6), les Provençaux multipliai­ent les bourdes au grand dam de Loïc Geiler. Ce dernier tentait bien de provoquer un électrocho­c en sortant quelques-uns de ses cadres, mais Nancy continuait à cavaler loin devant (17-8 puis 25-13).

Après cette manche expédiée en 21 petites minutes, Szot et Francês retrouvaie­nt enfin des espaces. Le Brésilien de 2,08 m, qui avait manqué à de nombreuses reprises la cible dans le deuxième set, claquait enfin le cuir dans le camp nancéien (3-5 puis 5-8). Mais Fréjus était incapable de tenir la cadence. Ainsi, sans s’affoler et en s’appuyant sur sa ligne arrière, le GNVB revenait au score sur une nouvelle seconde main de Dosanjh (1414). Sur leur lancée, les hommes d’Éric N’Gapeth prenaient cinq longueurs d’avance (25-18) avant de s’imposer 25-23. Ils mettaient ainsi fin au suspense et aux chances fréjusienn­es de disputer les demi-finales.

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(Photos PQR/L’Est républicai­n/A. Marchi) Les Nancéiens ont survolé les débats hier soir face à des Fréjusiens empruntés qui ont laissé en Lorraine leurs derniers espoirs de qualificat­ion.
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Éric N’Gapeth a joué un bien mauvais tour à son ancien club en le battant à deux reprises pendant ces play-offs.

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