Var-Matin (Grand Toulon)

Ils ont déjà adopté le nouvel échangeur

Malgré le frein du péage pour certains, le nouvel échangeur autoroutie­r séduit déjà des milliers d’automobili­stes, qui ont constaté des gains de temps sur leurs trajets domicile-travail

- A. F.

Aller du centre de Sanary à celui de Toulon en moins de quinze minutes, c’est une réalité depuis deux mois, en empruntant le nouvel échangeur de Sanary-Ollioules (n°12.1). Certes, ce nouveau pas franchi dans l’améliorati­on des conditions de circulatio­n dans l’ouest-Var, sept ans après l’ouverture du tube Sud du tunnel de Toulon – sens Marseille-Nice – a un coût : 80 centimes. Un péage (en direction et en provenance de Toulon, mais pas de Marseille) qui fait bien grincer quelques dents, mais que des milliers d’automobili­stes n’hésitent cependant pas à emprunter, louant des gains de temps considérab­les (voir ci-dessous).

4 500 véhicules par jour aux péages

« Plus de 4 500 véhicules par jour sont comptabili­sés sur les deux gares de péage », précise Vinci Autoroutes ; auxquels s’ajoutent potentiell­ement plusieurs milliers d’autres sur les voies « ouvertes », qui ne disposent pas de comptage. Les déplacemen­ts correspond­ent « essentiell­ement à des trajets domicile-travail » avec, logiquemen­t, des pics constatés le matin et en fin d’après-midi.

« Ces premières données s’inscrivent en conformité avec nos prévisions, étant donné le contexte sanitaire actuel », assure l’entreprise, qui a financé 42 % du coût de l’aménagemen­t, qui s’est élevé à 37,6 millions d’euros (1).

La part importante de salariés en télétravai­l et de commerces fermés, ainsi que le couvre-feu à 18 heures, ont en effet des conséquenc­es évidentes sur le trafic automobile actuelleme­nt. Ce n’est donc qu’après un « retour à la normale » que l’on pourra évaluer réellement l’impact du nouvel ouvrage sur la circulatio­n dans l’ouest-Var, notamment sur le réseau secondaire. Car, rappelonsl­e, le nouvel échangeur d’Ollioules-Sanary avait pour objectif, non seulement de fluidifier le trafic de l’échangeur de La SeyneSix-Fours (n°13) aux heures de pointe, mais aussi d’apporter plus de sécurité et de confort aux automobili­stes circulant sur l’A50 – en évitant l’embouteill­age sur la voie de droite – et sur la route départemen­tale 11 (qui va de Sanary à La Seyne en passant par Ollioules et les zones d’entreprise­s). 1. Les 58 % restants ont été financés par le Départemen­t du var (29 %), la métropole TPM (16 %) et la communauté d’agglomérat­ion Sud Sainte Baume (13 %).

 ??  ??
 ?? (Photo Sophie Louvet) ?? Les automobili­stes qui empruntent l’échangeur d’Ollioules-Sanary sont principale­ment des particulie­rs. Vinci Autoroutes n’a comptabili­sé que , % de poids lourds.
(Photo Sophie Louvet) Les automobili­stes qui empruntent l’échangeur d’Ollioules-Sanary sont principale­ment des particulie­rs. Vinci Autoroutes n’a comptabili­sé que , % de poids lourds.

Newspapers in French

Newspapers from France