Saison pleine dès juin au Palais des Festivals ?
Cannes Lions, Festival de Cannes, Yachting international, CanneSeries 4 et Mipcom, Mipim… si les conditions sanitaires l’autorisent, les événements vont s’enchaîner de juin à octobre
Non, le Mipim ne sera pas annulé cette année ! Du moins on l’espère. Au moins dans sa version allégée, entre présence matérielle et affluence virtuelle. Initialement programmé du 7 au 10 juin, le si lucratif Marché international de l’immobilier (par son business interne mais aussi pour ses retombées sur le tissu économique cannois en restauration, nuitées d’hôtels, prestation de services) est reporté sur deux jours les 7 et 8 septembre. Rebaptisé MIPIM September Edition, ce sera un Marché hybride, avec des expositions et conférences en « présentiel » (on se souvient qu’Emmanuel Macron ministre des finances était venu y tester sa popularité et son aura politique avant de se lancer dans la course à l’Élysée) et pour ceux qui n’auront pas fait le déplacement sur la Croisette, la possibilité de surfer sur la plateforme digitale. Avec cette jauge réduite, l’organisation concomitante du Yachting Festival (7-12 septembre) ne devrait pas faire déborder la baie cannoise (voir cidessous).
Du coup, si la pandémie de Covid-19 consent enfin à nous laisser vivre « normalement » et vaccinés, la saison événementielle du Palais débutera du 21 au 25 juin avec Cannes Lions, le salon de la pub et de la créativité.
La stratégie des « dates doublon »
Le Festival du film devrait suivre dans la foulée avec une montée des marches du 6 au 17 juillet, avant la saison 4 de CanneSeries (8 au 13 octobre) et le Mipcom (11 au 14 octobre) pour animer le début d’automne. « Notre agenda est plein, et l’on ne peut que s’en réjouir, même si l’on ne maîtrise pas l’évolution de la situation sanitaire, souligne Jean-Michel Arnaud, président du Palais des Festivals. On a eu raison d’anticiper la situation en prévoyant des doublons de date pour les reports, et nos clients nous confirment leur confiance en renouvelant leurs contrats. Quant à l’hybridation du Palais pour associer digital et présentiel, elle sert à la fois à consolider une manifestation, mais aussi à élargir son audience ! »
Tous les socioprofessionnels cannois sont donc dans les starting-blocks, en souhaitant que la Croisette ne soit plus une zone promenade sous contrôles et dérogations.
« En attendant, on gère l’agenda, en prévoyant le maximum d’innovation technologique et de sécurité sanitaire au Palais. »
Sans virus d’aucune sorte, si possible.