« Il fait partie du top 6 français »
De 1988 à 2012, le Six-Fournais Franck Maciello a été l’un des sifflets français les plus influents et respectés. Au point de devenir en juillet 2019 le directeur technique national de l’arbitrage, à la suite de Joël Dumé. Licencié au comité Côte d’Azur, il a suivi de près l’évolution de Tual Trainini.
Que pensez-vous de lui ?
Il concilie un emploi de haut niveau avec l’arbitrage du haut niveau. Tual fait partie des profils insatisfaits. Il considère ses performances jamais abouties et du coup, il se remet en question en permanence. Dans l’arbitrage, il a une démarche de chercheur. Il s’engouffre dans les failles et cherche à évoluer.
Sur quels aspects peut-il encore progresser ?
Il a énormément progressé sur la précision de ses décisions, sa communication et son savoir-être. Il a manqué par le passé d’empathie et de caractère, mais il dégage aujourd’hui une autorité naturelle. Il a toutes les qualités des meilleurs arbitres qu’il doit encore affiner.
À quel rang se situe-t-il aujourd’hui au sein de l’arbitrage français ?
Tual fait désormais partie du top 6. Il y a encore un an, je n’aurais peut-être pas prononcé cette phrase.
Y a-t-il une chance de le voir un jour arbitrer un match international ?
Sur l’aspect purement sportif, il peut y prétendre, mais son statut professionnel peut le bloquer au niveau international car il faut beaucoup de disponibilité. En revanche, il peut ambitionner d’arbitrer un jour une demi-finale ou une finale du Top 14. Dès cette saison, c’est un peu prématuré, mais il a cinq ans pour atteindre cet objectif.