La lutte, c’est surtout l’affaire de tous
Malgré les nombreux messages à destination de la population, le service démoustication de la ville poursuit sa mission de prévention auprès des particuliers et rappelle que sans chacun d’entre nous, la lutte sera vaine ou en tout cas moins efficace.
« Le moustique ne s’arrête pas à la clôture de votre jardin, insiste JeanBrice Cortex. Si les moustiques prolifèrent, ce n’est pas que de la faute des habitants, mais ils doivent faire le nécessaire chez eux. Il faut travailler main dans la main. »Etde rappeler : « Un moustique n’a besoin que d’un tout petit espace pour passer » et trouver ainsi un site de ponte. « Les oeufs se développent dans un demi-centimètre d’eau. » Autant dire que lors de leur visite pour établir des diagnostics chez les particuliers, Jean-Brice Cortez et ses équipes ont pu lister tout ce qui pourrait constituer un gîte larvaire. 80 % d’entre eux sont concentrés à proximité de l’habitat individuel. « Les piscines pas entretenues, les gouttières, les puits, les composteurs, les réservoirs d’eau, les fosses septiques, les dalles à plots… » La liste est longue et n’évoque même pas les coupelles de pots de fleurs et autres seaux et arrosoirs qui peuvent traîner dans les jardins. « On fait des diagnostics préventifs pour expliquer ce qui ne va pas. Plus on va le rabâcher, plus ça va être intégré. » Seul problème, les résidences secondaires, nombreuses à Hyères, dans lesquelles le service ne peut intervenir et qui peuvent être de vrais nids à moustiques si leur extérieur n’est pas entretenu.
« Le moustique ne s’arrête pas votre clôture. On sensibilise les gens qui, on l’espère vont en parler à leur voisin… » Et ainsi limiter cette nuisance qui, malheureusement, n’est pas près de disparaître…