« Une erreur de manipulation »
La Caisse d’assurance retraite et sécurité sociale compte « millions de cotisants, millions de retraités et nouveaux retraités par an ». C’est dire si l’administration est généralement bien huilée. Seulement voilà, personne n’est à l’abri d’une erreur qu’elle soit humaine ou informatique. C’est en tout cas ce qu’explique le service de la communication de la Caisse de l’assurance de retraite du Sud-Est. Après enquête, il s’avère qu’à la faveur d’un changement d’adresse d’une association tutélaire, ce soit celle de l’Escragnollois qui ait été notée. Une erreur de manipulation qui a généré ces envois à répétition.
« Nous n’avions jamais été confrontés à pareil problème. Cela nous sert d’alerte.
Nous allons mettre en place une action corrective sur le système informatique afin qu’une alarme se déclenche dorénavant en pareil cas », explique-t-on au service de communication de la Carsat du Sud-Est dont le directeur général devait également présenter ses excuses à Marc qui n’en demande certainement pas tant. « C’est un cas extrêmement rare », reprend la communication. Si elle convient qu’une erreur est toujours possible, elle insiste cependant sur le dévouement des agents. « Il faut préciser aussi quand ça fonctionne bien : pendant les confinements successifs, ils se sont rendus disponibles pour aider les personnes les plus isolées, y compris en les appelant directement à leur domicile. »
Jacques Berger est décédé à Hyères jeudi. Il avait ans. Journaliste à Var-matin et écrivain, il sera honoré en l’église Saint-Louis d’Hyères, lundi à h , avant d’être inhumé. Jacques Berger a débuté sa (longue) carrière à Brignoles où il était rédacteur au milieu des années .
De République à Var-matin
« À cette époque, on ne parlait pas de Varmatin mais de
République en lettres rouges », précise son fils unique, Christian.
« Puis, mon père est devenu chef d’agence à Hyères où il s’est beaucoup plu. Pendant deux années, il a ensuite dirigé l’agence de Saint-Tropez puis a mis le cap sur La Seyne. Enfin, il a terminé son parcours professionnel, à la fin des années , comme chef de service au siège du journal à Ollioules. Il a toujours été passionné par son métier, au point d’y consacrer beaucoup de temps et d’énergie. À tel point qu’il a continué à écrire bien après la retraite. Il avait une plume, comme on dit, et a gardé de grands souvenirs de ses camarades journalistes. »
Marié à Marie-Claire, décédée il y a quatre ans, Jacques Berger vivait à Hyères où il s’est éteint dans la nuit de mercredi à jeudi. Un hommage lui sera rendu lundi en début d’après-midi. Ses amis et confrères seront les bienvenus pour le saluer une dernière fois.