Boulouris sur la route du Japon
Les meilleurs paratriathlètes français s’entraînent régulièrement au Creps de Boulouris à Saint-Raphaël pour préparer au mieux les Jeux paralympiques de Tokyo (24 juillet - 8 août).
Malgré la situation sanitaire et les restrictions liées à la Covid-19, le Creps de Boulouris demeure un passage obligé pour l’élite française de paratriathlon. Entre février et mars 2021, pas moins d’une vingtaine de membres de l’équipe nationale ont séjourné à SaintRaphaël dans le cadre de leur préparation aux échéances à venir. Des échéances qui ne manquent pas, avec en ligne de mire la qualification pour les paralympiques de Tokyo.
De bons reliefs pour les sorties à vélo
Sous la houlette de Nicolas Becker, entraîneur national de paratriathlon et responsable du Pôle France au Creps, les athlètes alternent séances de natation, de cyclisme et de course à pied. « Ici, on apprécie la chaleur, le soleil et aussi les reliefs pour les sorties vélo », précise la Vendéenne Gwladys Lemoussu, médaillée de bronze aux paralympiques de Rio. On prépare les championnats du monde qui se dérouleront à Milan le 8 mai. La fédération arrêtera la liste définitive des athlètes à la mi-juillet. Pour le moment, c’est plutôt bien parti, mais prudence, il peut se passer encore beaucoup de choses. À Rio, j’étais une outsider mais, depuis, le niveau s’est encore élevé ».
Pour le Nantais Alexandre Paviza, la prudence est également de mise : « Pour le moment, c’est plutôt bien engagé. Je suis classé cinquième, et neuf athlètes seront sélectionnés. Mais pas d’optimisme à l’excès. D’autant plus que la médaille sera très difficile à aller chercher ».
Quant au jeune Louis Noël, il découvre le haut niveau : « Je vise avant tout une participation aux compétitions internationales pour acquérir de l’expérience et ensuite intégrer le ranking mondial ». Et pourquoi pas participer aux Paralympiques de 2024 à Paris... 1. Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive.