Le show libert... air de Francis Lalanne à Nice
On prend à peu près les mêmes et on recommence tous les week-ends. Hier, à Nice, les manifestants « pro libertés » se sont rassemblés place Garibaldi, sous la garde – discrète – des forces de l’ordre. Dans la foule, forte de quelque 350 personnes, des militants de Réinfo Covid, des parents du collectif « Bas les masques pour nos enfants », et quelques Gilets jaunes. Tous venus crier « liberté ». Crier et chanter... En guest de cet « happening » de covido-sceptiques, Ingrid Courrèges, ex-candidate de The Voice .« On a envie de s’exprimer, cela fait plus d’un an que nous les artistes on n’a pas le droit de travailler, c’est important de créer des petites scènes de vie », lâche-telle aux manifestants. Avant d’entonner sa reprise de
Femme libérée de Cookie Dingler. Paroles orientées : « Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, j’parle de ta liberté, c’est elle qui est mise en péril. Ne les laisse pas régner, ça n’tient qu’à un fil, de voir débarquer l’armée, direct à ton domicile »...
Assis, pipe à la bouche, catogan et manteau noir, le deuxième people de la journée, le chanteur des années 80, Francis Lalanne. Avant de s’essayer à du Neil Young, Heart of gold, l’homme aux bottes a ironisé sur le port du masque : « Ils disent qu’il est obligatoire, mais ils disent pas où. Mettez-le sur le front, à la ceinture, en boucles d’oreilles. Vous pouvez aussi vous en servir pour ramasser les merdes des chiens » .Maislemessage principal qu’il souhaitait délivrer est plus politique: « Arrêtez de consommer, le consumérisme est un virus bien plus dangereux que la Covid. Arrêtez de consommer et l’État sera à genoux. » Pour Francis Lalanne, «les messages anxiogènes, délivrés toute la journée par le gouvernement sont là pour rendre malades psychologiquement les gens et c’est délibéré ».
En janvier, l’ancien candidat aux élections européennes, sous les couleurs des Gilets jaunes, a signé une tribune pour demander à l’armée de renverser Emmanuel Macron. Depuis, il est sous le coup d’une enquête pour « provocation à la commission d’atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation ».