S. Mauborgne : « Le vaccin est le seul moyen de s’en sortir »
La députée Sereine Mauborgne était hier au Luc, où en tant qu’infirmière, elle a prêté main-forte toute la matinée, pour vacciner les inscrits. Son constat : « Les gens sont très soulagés d’être vaccinés, même s’ils posent des questions. Ils veulent savoir quel vaccin on utilise. »
Au Luc, c’est Pfizer, mais à Gassin, où la députée La République en Marche de la quatrième circonscription du Var, a vacciné durant le week-end, c’est AstraZeneca.
« Les gens ont besoin d’être rassurés. Quel que soit le vaccin, le bénéfice médical est supérieur au risque. La pilule, surtout associée au tabac, donne 10 ou 100 fois plus de thromboses. Le bénéfice et le risque sont permanents en médecine. Il faut expliquer que le vaccin est le seul moyen de s’en sortir. »
Réouverture des inscriptions fin avril
Aucun désistement n’a été enregistré dans la matinée. Hélas pour ceux qui, à défaut d’avoir trouvé une place sur Doctolib ou auprès du centre d’appel municipal (au 04.23.12.01.35.), ont tenté leur chance, en se présentant au centre culturel Jean-Louis Dieux, transformé en vaccinodrome. En vain. Aucune place ne s’est libérée.
Françoise, venue des Mayons enrage : « Cela fait deux mois que j’essaie d’avoir une place. Tout est bloqué. »
Mais comme partout, Le Luc fait avec le nombre de doses livrées. « Actuellement tout est complet jusqu’au 28 avril », confirme le capitaine Nicolas Meuvret, chef des pompiers du Luc, désigné par la préfecture comme coordinateur du centre. Un de ses rôles est de commander les vaccins. «Ona environ 1 000 rendez-vous par mois. On est obligé de prévoir les mille doses de la seconde injection. Les inscriptions reprendront quelques jours avant la fin du mois d’avril. »
Pour s’inscrire, rester vigilant
Malgré tout, il ne faut pas cesser de surveiller Doctolib ou d’appeler en mairie, en raison des désistements. Et il y a parfois cette septième dose possible dans les flacons qui sont normalement prévus pour 6 mais sont de temps en temps, un peu plus remplis. Hier au Luc, des gens en liste d’attente ont été contactés pour profiter de cette dose supplémentaire. « Ils étaient très heureux qu’on les appelle », souligne Sereine Mauborgne. Quatre-vingt-seize personnes étaient inscrites hier au Luc, venant aussi de Lorgues, Flassans, le Thoronet, les Arcs, etc.
Au final, ils sont un peu plus nombreux à avoir reçu leur première dose. Et comme le prouve le mur des remerciements, où s’accumulent les post-it jaunes, tout se passe bien... pour peu qu’on ait réussi à s’inscrire !