Les priorités du nouvel entraîneur de La Garde

Ludovic Molini, le nouvel entraîneur de l’équipe fanion du Handball gardéen, évoque son parcours en banlieue parisienne, ses motivations et le style de jeu qu’il affectionne. Un gros défi l’attend car il va falloir s’adapter et bien recruter pour compenser les trois départs déjà actés de joueuses cadres.

Pourquoi le choix de signer au HBG?

J’ai été muté dans la région il y a un an et demi. Dès mon arrivée, j’ai multiplié les contacts pour savoir si un club cherchait un entraîneur. J’ai été en relation, entre autres avec le président du HBG, Christophe Chabot. À l’époque, il n’y avait pas de possibilité. Alors j’ai travaillé pour le comité Côte d’Azur auprès de la génération  tout en donnant un coup de main aux U de

Sanary où mes enfants évoluent. J’ai pu garder le contact avec le terrain. Et quand Karine Bonnus a décidé d’arrêter, les contacts ont été réactivés avec le président Chabot. C’est le projet global du club qui a fait la différence.

Quel est-il ?

Stabiliser l’équipe fanion en N, tout en intégrant les jeunes au maximum car la formation est la pierre angulaire du projet club. C’est ce qui m’a plu, car j’ai démarré au PSG handball comme coach à l’âge de  ans à la tête de la filière jeune puis de la réserve (N). Par la suite, je suis parti à Gagny puis à Noisy-leGrand où nous sommes devenus champions de France de N avec uneaccessionenDàlaclé.Ilya eu aussi une demi-finale de coupe de France perdue de  buts contre Metz. Je connais les réalités du handball féminin.

La clé du succès ?

La partie physique est importante. Il faut être au top à ce niveau-là pour exister et tenir la distance sur la totalité d’un match. J’aime avoir une grosse défense pour jouer vite les montées de balle en s’appuyant sur un jeu de passes bien élaboré. Je vais discuter avec chaque joueuse individuellement pour connaître leur état d’esprit respectif et leur degré d’implication. Par la suite, nous essayerons de recruter malin en proposant un projet sportif attractif d’autant qu’il y a déjà trois départs officiels (Botello, Azoulai et Burkhalter). Il faut être des compétiteurs et jouer chaque match pour le gagner. C’est comme ça que l’on progresse.

(Photo An. D.) Ludovic Molini a auparavant entraîné la filière jeune et la réserve du PSG handball.