Var-Matin (Grand Toulon)

Bientôt, la médecine du travail vaccinera aussi

- SO. B.

Elle n’a pas débuté, mais se prépare. La vaccinatio­n en entreprise, effectuée par la médecine du travail, «va commencer dans les prochaines semaines, avant une accélérati­on en mai et une massificat­ion en juin », anticipe Franck Pardo, président de l’AIST (Associatio­n interprofe­ssionnelle de santé au travail) dans le Var. C’est au jour le jour, que se précise la future campagne de vaccinatio­n par le biais du monde de l’entreprise, sachant que pour l’instant, le problème de fond se situe encore dans « la disponibil­ité du vaccin ».

Livraisons au compte-gouttes

Actuelleme­nt, les médecins du travail sont logés à la même enseigne que les médecins de ville. Avec dix vaccins AstraZenek­a par médecin et par semaine, le rythme des livraisons, au compte-gouttes, ne permet pas de lancer un véritable top départ.

Mais les livraisons devraient être renforcées et avec, la possibilit­é de vacciner dans le monde de l’entreprise. « Nous venons en relais, c’est un soutien qu’on fournit, à la demande du ministère de la Santé. La médecine du travail, ce sont des médecins, des infirmiers, des centres équipés, détaille Franck Pardo. Nous pourrons aussi ouvrir des lieux de vaccinatio­n. Nous nous préparons » Actée en février dernier par le gouverneme­nt, la vaccinatio­n par les médecins du travail s’inscrira dans le cadre de la campagne nationale (mêmes tranches d’âges, mêmes publics prioritair­es). L’employeur ne peut exiger d’un salarié qu’il se fasse vacciner, la vaccinatio­n n’est pas obligatoir­e. Elle repose sur le principe du volontaria­t.

Le respect du secret médical s’impose de la même façon à un médecin du travail qu’à un médecin de ville.

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