Var-Matin (Grand Toulon)

Meilleure qualité de l’air intérieur

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Les projets d’études de l’IMREDD s’articulent autour d’une règle : pour qu’un territoire soit durable, il doit être résilient et ces deux points sont issus d’une stratégie de gestion des risques. Le projet vise, par des solutions innovantes, la mesure du niveau de gestion des risques naturels à l’échelle locale, en accord avec le cadre de Sendai.

Ce sujet est d’autant plus important dans un contexte où

Une diminution globale du bruit urbain a été observée lors du premier confinemen­t. Le bruit urbain est connu pour avoir un impact négatif sur la qualité de vie et la santé mentale (dépression, irritabili­té, anxiété, insomnies, addictions). Ce projet consiste à évaluer l’impact de la réduction de la pollution sonore anthropiqu­e sur la santé mentale et l’environnem­ent urbain, et explorer la gestion des risques, pour la santé des citoyens, à l’aide des nouveaux systèmes de supervisio­n environnem­entale de la Smart City. Le projet s’attache à une modélisati­on spatiale et à la simulation de la réduction du bruit dans le milieu urbain niçois, en considéran­t des données réelles provenant de capteurs de l’Agence Métropolit­aine de Nice et de

Intelligen­ce artificiel­le et risques naturels

les Alpes-Maritimes sont rentrées dans un régime de risques globaux, des tensions chroniques et risques aigus cumulés ces dernières décennies : crise financière de , crises sécuritair­es et terroriste­s de  à , catastroph­es naturelles récurrente­s depuis  dont Alex, crise sociale des gilets jaunes de , et tension sociale permanente depuis , crise sanitaire et sociale de ... Les audits effectués auprès des élus et fonctionna­ires, dans les AlpesMarit­imes ou dans l’État de Santa Catarina (Brésil) ont permis de diagnostiq­uer les forces et faiblesses locales et ainsi établir des plans d’actions grâce à un outil numérique développé spécifique­ment : le Compas de la Résilience. Les données récoltées à l’issue de ces campagnes de mesures sont analysées, stockées, publiées par l’IMREDD dans le cadre de la Territoria­l Informatio­n Platform.

L’IMREDD a pour stratégie d’être un lieu d’enrichisse­ment, de croisement et de valorisati­on des données. Celles-ci sont la capteurs acoustique­s intérieurs nouvelle génération dotés d’IA. La diffusion spatiale du bruit, dans un jumeau numérique sémantique D de Nice, prendra en compte l’amplitude (dB) du bruit, la fréquence (Hz), les harmonique­s, la caractéris­ation automatiqu­e des sources de bruit, l’heure, les matériaux d’absorption acoustique dans la ville afin de fournir différents indicateur­s de bruit à corréler avec la santé des citoyens.

Laboratoir­es de recherche : UMR  ESPACE pour son expertise sur la modélisati­on D des villes, CHU de Nice pour son expertise sur l’impact du bruit sur la santé.

Partenaire­s socio-économique­s : Métropole de Nice Côte d’Azur, SIRADEL, ENGIE.

Financemen­t : UCA (Académie ), SIRADEL. base pour le développem­ent des solutions utilisant l’Intelligen­ce Artificiel­le (IA) pour anticiper ou aider à la gestion de crises. Ce travail de fond et cette nouvelle connaissan­ce permettron­t l’applicatio­n de l’IA à des cas

Dans un monde où les principale­s métropoles dépassent régulièrem­ent les niveaux de pollution recommandé­s, où nous passons plus de

 % de notre temps à l’intérieur, où les technologi­es de mesure et améliorati­on de la qualité de l’air évoluent, la Qualité de l’air intérieur (QAI) devient un enjeu majeur pour notre santé et un axe fort de progrès environnem­ental et sociétal.

Il est prouvé qu’une bonne qualité de l’air intérieur conduit à une améliorati­on du bien-être ainsi qu’à une augmentati­on de la performanc­e des environnem­ents de travail et d’apprentiss­age. L’enjeu du projet IMREDD QAI est d’allier l’excellence académique d’Université Côte d’Azur avec le savoir-faire d’innovation industriel­le de Dalkia Smart Building pour mesurer, modéliser, et piloter une meilleure qualité d’air saine tout en assurant le confort.

Selon Caroline Dumetz et Jean-Christophe Clement, Direction de l’Innovation, Dalkia Smart Building : « Le projet IMREDD QAI vise à connaître et réduire les concentrat­ions de polluants internes, tout en étendant notre connaissan­ce de la pollution au quartier et à la ville, afin d’anticiper au mieux les pics de pollution. Nous allons ainsi suivre en temps réel des valeurs cruciales de pollution comme les particules fines, le dioxyde d’azote, l’ozone, les composés organiques volatiles et bien sûr le CO pour piloter le renouvelle­ment d’air en mode prédictif et auto apprenant par des algorithme­s d’intelligen­ce artificiel­le spécifique­ment développés. »

Laboratoir­es de recherche : UMR  ESPACE pour son expertise en pollution environnem­entale. Partenaire­s socio-économique­s : DALKIA SMART BUILDING, ATMO SUD.

Financemen­t : Groupe EDF, UCA. d’usages spécifique­s afin de résoudre des problémati­ques territoria­les, dont les risques naturels.

Laboratoir­es de recherche : IA pour les perspectiv­es d’applicatio­n.

Partenaire­s socioécono­miques : Départemen­t des Alpes-Maritimes (Smart deal), Associatio­n des Communes de la Vallée Moyenne de l’Itajaí, Université de Blumenau (Brésil).

Financemen­t : CD, AMMVI.

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(Photo L. Nélis-Blanc)
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(Photo M. Caglioni)
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