« Un mouvement d’écologie politique »
Yann Wehrling, fondateur du Parti de la nature
L’ambassadeur délégué à l’environnement et conseiller régional (MoDem) d’Île-de-France Yann Wehrling était hier à Toulon pour lancer en Paca son tout jeune Parti de la nature, aux côtés de la députée varoise (LREM) Cécile Muschotti.
Ce Parti de la nature, c’est un nouveau parti politique ?
L’idée n’est pas de se présenter aux élections. D’abord, nous sommes encore en construction, même si l’idée est de se déployer. Le Parti de la nature est un mouvement d’écologie politique, regroupant acteurs et élus de différents horizons qui ont cette préoccupation de protection de la nature. C’est un enjeu qui devient de plus en plus politique, qui demande à ce que les décideurs s’en saisissent.
En quelque sorte, vous seriez un lobby écologiste dans la majorité présidentielle ?
Disons un groupe de réflexion et d’influence auprès du gouvernement, au sein de la majorité présidentielle, pour que puisse se diffuser une écologie de terrain. Ce matin [hier] nous avons rendu visite à l’association des Alchimistes, des précurseurs qui s’occupent de la collecte et du compostage des biodéchets alimentaires. Ce sont des initiatives que nous encourageons.
Quel a été votre premier combat ?
Nous avons réalisé un rapport sur la protection des cétacés, qui sont de plus en plus nombreux à s’échouer sur nos côtes. Avec l’aide de scientifiques, nous avons élaboré treize propositions remises aux différents ministères. Là, on travaille sur des recommandations pour que les régions et les départements se saisissent de cette compétence de protection de la nature et du bien-être animal. Il ne s’agit pas d’être seulement dans la revendication mais bien dans le travail.